Eh oui les gens c'est Noël. Depuis que je ne vit plus en Alsace, Noël n'a plus la même saveur...mais ça tombe bien, l'Alsace, j'y retourne pour les fêtes... Voir ma belle famille et ma toute nouvelle nièce. Ma première nièce d'ailleurs...
Mais avant, réveillons en famille chez mes parents avec la cheminée, la neige qui tombe, les oncles, tantes, cousins, cousines... Ces bons vieux clichés qui font du bien quand même.
Je regarde ma pile de valises, de cadeaux, mes chaussures, mes bottes, mes manteaux, cette pile de choses qui attendent de rentrer dans la voiture...
Bye bye maison, rendez vous en 2010.
...en attendant j'ai toujours pas de plan pour le nouvel an...
...ce commentaire de Noée m'a juste rappelé que je vous avait laissé en pleine crise de grippe...
Et bien je n'ai pas été malade. Enfin, si, mais c'était pas la grippe. juste un gros coup de froid combiné à la fatigue d'avoir à s'occuper d'un malade qui peut même pas se remplir sa bouillotte tout seul. J'aime bien m'occuper de lui quand il est malade...
Me voilà donc en pleine période d'examens. J'ai tellement de trucs à faire que je viens bloguer voyez vous.
L'exposé sur les annuaires d'entreprise était pas 2. L'exposé d'anglais aussi. Le thésaurus (vous savez pas ce que c'est, avouez?) se fait par groupe de 4. Nous sommes par 6 pour les projets tutorés. Notre étude de cas est par groupe de 3. La gestion? c'est par 5 et pour mercredi, merci. Le site web, en binôme ( comme l'était la photothèque)...et il est sur le serveur de l'IUT sur lequel on ne peut aller que depuis les ordinateurs de l'IUT...quand je vois que certains ont des cours virtuels à distance, ça me laisser rêveuse.
Parfois j'ai l'impression que je vais avoir un DUT de groupe à la fin de l'année. Pour mes profs, mise en situation professionnelle = travail en groupe. Il parait qu'en entreprise, on ne travaille que comme ça, surtout dans la branche dans laquelle je suis. ...moi j'ai surtout l'impression que ça leur fait moins à corriger...
Depuis hier soir, il est patraque. Mal au dos, fatigué. A tel point qu'il a dormi sur le canapé.
Ce soir, en rentrant des cours, je le trouve couché avec un masque sur le visage. Le verdict est tombé...
J'ai rappelé le médecin, "ai-je besoin de me faire vacciner?" C'est trop tard mademoiselle, le vaccin met 15 jours à agir...
Sur internet, j'ai lu qu'il fallait confier le malade dans un pièce... Mais quand notre appartement n'en compte qu'une, on fait comment?
Du coup, je m'isole dans la mezzanine. Je ne quitte plus mon masque. J'ai la saison 2 des Tudors en DVD, un bouquin de Jean Christophe Grangé. J'ai monté l'ordinateur portable, fait un stock de biscuits. Mais moi je vous le dis : ce week end va être long, très long...
Et puis, je commence à être fatiguée... et puis, j'ai peu mal au dos et les jambes molles...mais a doit être psychologique....
Non, ce titre ne sert à rien, j'en convient. En fait, je sèche un peu sur les péchers capitaux là... Et puis j'ai sauté des semaines en plus... Je ne suis pas une fille sur qui on peu compter...
Bon, j'ai décidé que cette chanson fera l'affaire en ce qui concerne l'avarice...
Et là, si vous comprenez un minimum l'anglais, vous me direz que les paroles n'ont rien à voir. Ceci dit, si vous ne pipez mot d'anglais (oui, "ne piper mot", cette expression me fait beaucoup rire), vu qu'il y a "diamonds" dans le titre, je compte sur votre crédulité pour n'y voir que du feu.
C'était ça ou "Money" de Pink Floyd...
J'aime beaucoup ce groupe (Gossip) et j'écoute un peu que ça en ce moment. Oui, en musique comme en amour, je suis assez exclusive.
Sur ce,je vous laisse avec une petite photo du bureau de la prof qui nous enseigne comment utiliser Wordpress... ...cherchez l'erreur
Cet après midi, en salle informatique, un gars que je ne connaissait même pas s'est assis sur ma table. Son pantalon était trop grand et lui tombait sur les hanches. Quand il s'est penché en avant, son caleçon a laissé voir sa raie poilue...faut pas mettre de jeans larges quand on a un gros cul.
La semaine dernière, une fille de ma classe nous expliquait comment elle a emprunté le pistolet à bille de son petit frère pour faire sa photo de profil facebook avec le flingue sur la tempe; « De toutes façons, il avait pas intérêt à gueuler que je prend ses affaires sinon je l'aurait claqué diiiirect! ».
Les filles ne font que parler de leur poursuite d'étude à Paris qui est quand même LA capitale de la culture, parce que « franchement, en province, mais c'est trop mort, carrément quoi! On pourra aller à des expos et tout.... »...au moins elles apprendront peut être que Toulouse n'est pas le prénom de Toulouse Lautrec.
Tout à l'heure, C. m'expliquait que de toutes façons, après un DUT, pour trouver du boulot, si tu fais pas une troisième année, mais « t'es trop dans la merde quoi, y a rien... ». Du boulot...y a de moins en moins de gens qui en ont dans mon entourage...
Et puis outre l'aspect financier, de toutes façons, je crois que je ne les supporterais pas un an de plus.
Je me suis bien creusé la tête sur cette histoire de péchés capitaux, j'ai réfléchi à chacun pendant longtemps et j'ai des pistes pour chaque péché. Mais je sèche sur l'envie. Enfin, c'est pas que je sèche, c'est que la seule chanson qui me viennent en tête (et qui reste en plus!) c'est ça...L'ENVIE
Je n'aime pas Johnny Halliday. Mais alors vraiment pas... Vous allez me dire, j'aurais pu vous mettre la version des enfoirés..mais voilà, ça aurait quand même été moins drôle.
Je n'aime pas Johnny. J'appréhende le jour où il va mourir. Bon, d'un coté, je serais contente, on aura peut être un jour férié en plus... Mais imaginez, Mickael Jackson est mort et d'un coup, tout le monde s'est mis à réécouter ses chansons. (Enfin, je dis réécouter, mais je connais certaines personnes qui se disent "fan depuis toujours" et qui ont découvert le clip de "Thriller" la semaine dernière: "il est vachement bien en fait hein!")
Je me dis que si à la mort de Johnny tout le monde va se mettre à avoir des sonneries de portable Johnny, des T-Shirt avec des têtes de loup et à écouter "quoi ma gueule qu'est ce qu'elle a ma gueule" à fond la caisse dans la voiture, on est pas sortis de l'auberge...
En cette période d'examen, je n'ai pas trop le temps de m'attarder ici. Je vous met juste cette chanson qui évoque la luxure pour moi... Parce que bon...voilà quoi...
(y a qu'a moi que ça donne envie?)
Allez, bonne semaine et si je repasse pas d'ici là, je vous dis à la semaine prochaine depuis l'Alsace les gens. Sur ce, je retourne me préparer mes spaetzle pour demain...(oui, je suis d'humeur nostalgique)
Voilà, comme la semaine dernière, je continue sur ma lancée des 7 pêchers capitaux en musique. C'est pas mal, ça me permet d'utiliser ce blog pour autre chose que de me plaindre de ma vie minable... Bon, comme Mme DeCons n'a pas pris le relais la semaine dernière, à sa place, je désigne Chouyo...
Cette semaine, j'ai donc choisi l'orgueil, moi aussi. En prime, je vous offre un retour à mes 15 ans:
Hier, quelque part par là, il était question d'illustrer les 7 péchés capitaux en musique, le thème de la semaine étant la paresse. Je tiens déjà à remercier vivement Chulie, propriétaire du blog cité supra de m'avoir désignée comme illustratrice et c'est avec joie que je vous fais découvrir la chanson que je chante non stop depuis hier soir grâce à elle:
J'ai oublié ma pillule. Pendant plus de 12 heures...c'était une des 7 dernières de la plaquette. Selon tous les sites internet consultés, c'est le pire que je pouvais faire. Je doit maintenant enchainer 2 plaquettes et faire gaffe pendant la semaine à venir.
Je m'en suis donc allée à la pharmacie acheter des préservatifs. J'ai beaucoup aimé le sourire de la pharmacienne quand elle m'a souhaité un bon week end...limite si elle ne me faisais pas un clin d'œil.
Et là, je me suis rendue compte que la pillule, ça fait 14 ans que je le prend...14 ans que je me balance des hormones et autres saloperies plein la tronche. 14 ans que j'augmente considérablement mes risques de choper un cancer ou une maladie cardio vasculaire.
Outre le fait que je pense que le jour où je vais l'arrêter, je vais pas tomber enceinte de sitôt à mon avis...
D'où le questionnement intensif qui s'opère dans ma tête en ce moment. Et si je passais à autre chose? Et si j'allais de l'avant?
Figurez vous que la plupart des filles de ma classe se prennent la tête en ce moment pour leur permis de conduire. J'ai passé le mien il y a 10 ans. Je l'ai payé en francs....
Y a quand même des jours où je me demande vraiment ce que je fout là...
En illustration vidéo, pour la peine, je vous met du Pierre Bachelet, souvenir d'une époque où je croyais réellement que tout le monde aurait 20 ans en l'an 2001...
...je n'ai toujours pas fait le deuil de mon vélo... :( J'ai récupéré le vieux de maman, sans freins, mais auquel je tiens aussi beaucoup. J'ai fait mon premier pain maison avec la machine à pain: Et comme ça m'a plu, je suis en train de faire le 2ème.
J'ai chopé froid ou une autre merde pendant mon week end chez mes parents... Et comme je me gave de médocs pour en venir à bout, ben je suis faaatiiiiiguée...du coup, je vous laisse, mon canapé m'appelle.
Sur un forum de vélo que fréquente mon homme, il était expliqué qu'on était pas un vrai cycliste tant qu'on s'était jamais fait piqué son vélo.
Bah voilà, c'est chose faite.
Aujourd'hui: une VRAIE journée de merde. Qui a commencé par une méga engueulade avec mon homme (de celles qui finissent avec des valises dans le couloir). Suite à ça, j'ai repris la cigarette (ça faisait déjà un moment qu'on recommençait à flirter en cachette elle et moi) parce que ce genre de chose attend toujours la première faille pour s'engouffrer.
Bref, Cet après midi, je vais juste imprimer des documents dans mon établissement scolaire et pouf, quand je ressort, je retrouve mon cadenas coupé et plus de vélo. La femme de l'accueil m'a expliqué les avoirs vu: ils étaient deux, ils avaient une grande pince et lui ont assuré que c'était leur vélo, qu'ils allaient chercher les papiers..."j'ai menacé d'appeler les flics"qu'elle me dit... oui, ben ça bien marché comme menace, nickel, change pas de technique...
Et elle a rien trouvé de mieux à faire que de me sortir le couplet habituel sur "les arabes, vous savez, c'est pas pour dire, mais quand même c'est souvent eux"...et d'en rajouter une couche parce que bon, moi aussi, j'avais qu'a venir avec un vieux clou sans freins à la place de mon BTwin tout neuf....c'est comme son fils bah il s'est fait voler le sien aussi...
J'avais juste envie de lui foutre ma main dans la gueule.
Mais bon, comme c'est dans l'épreuve qu'on reconnait ses amis, mon homme est venu me ramasser, moi qui était en pleurs sur le trottoir, parce que bon, monde de merde quand même. Et il m'a gentillement amenée au commissariat où un imbécile de flic (attention un pléonasme s'est glissé dans cette phrase, sauras tu le retrouver) m'a expliqué que "des vélos on en retrouve souvent, mais comme les gens connaissent pas leur numéro de série, au bout d'un an, on les détruits"... Ça motive hein...et on me demande encore pourquoi j'ai démissionné...
Quelques heures plus tard, j'en ris...jaune encore hein, mais bon, ça passera...
De toutes façons, ce week end, je vais récupérer LE Vélo, THE Bikee, le seul, l'unique, le vélo de maman, celui qui date des 80's et qui freine pas...comme ça au moins, si je me le fais piquer, ben ils auront un accident avec, na!
Et ce soir, pour me changer les idées, je vais voir la fille au craies et on va apprendre un nouveau jeu à mon homme..ça va être bien...(surtout que nous on connait les règles et lui pas)
Quand j'étais à l'école primaire, pour moi le samedi était le juste équilibre en l'école et le temps libre. En effet, à l'époque, pas de semaine de 4 jours, on venais à l'école le samedi matin. Je passais ensuite mon samedi après midi à regarder des séries à la télé (« La quatrième dimension », ou « Le magicien » comme c'était bien!) ou je prenais un bain avec mes playmobils en leur faisant une cabane entre les robinets de la baignoire. Le samedi après midi, ma mère travaillait et mon père bricolait au sous sol. C'était mon après midi A MOI. Souvent, cette journée se terminait en beauté par un repas en famille à la pizzéria du coin où je mangeais toujours une calzone et une mousse aux chocolat que mon père m'aidait à finir.
Je pense à ça parce que justement, on est samedi, mon homme est au boulot et tout à l'heure y a « 90210 » qui passe sur M6, la suite de Beverly Hills. J'ai jamais franchement accroché à Berverly Hills en fin de compte, mais bon, je regarderais quand même...pour voir... Pour le bain, c'est mort par contre...je n'ai qu'une douche; et puis de toutes façons, j'ai donné mes playmobils.
Cet après midi, c'est aussi pour moi l'occasion de regarder des vieilles photos qui remontent à l'époque où j'étais à l'école de Schtroumpfs. Là, outre le sentiment étrange que j'éprouve en me revoyant avec une cigarette à la main, j'ai envie de dire « mais quelle idée m'a pris de porter ce pantalon qui me fait un cul énorme! ». On devrait toujours se photographier de dos avant d'oser sortir de chez soi. Allez, à la place, je vous met une photo des Champs Élysées comme vous ne les avez sans doutes jamais vus.
Si vous avez lu et aimé « Moins que zéro » de Bret Easton Ellis, essayez « 12 » de Nick MacDonell. Tous les critiques comparent ces deux livres, c'est plus que justifié et moi, ça me perturbe. Douze, ça a le goût, et l'odeur de « Moins que zéro »...mais ça n'en a pas la couleur et ça laisse comme un violent arrière gout de déjà lu. Si « Moins que zéro » se déroule sous le soleil de Los Angeles, là, on se retrouve 20 ans plus tard dans la neige et le froid de New York. Mais les personnages semblent être exactement les mêmes. Des petits riches, blasés de tout, arrivistes, nombrilistes, qu'on ne peux que détester. Et c'est peut être ça que je regrette dans ce roman. Dans « Moins que zéro », on sentait une critique de cette jeunesse désabusée et tellement obsédés par leur propre personne et leur image qu'ils en devenaient grotesques. Ici, c'est comme si l'auteur (qui avait 17 ans à l'époque du livre) essayait de les justifier...sans vraiment y parvenir. J'ai eu un peu le sentiment que "la norme, c'est ça" alors que j'espère que non, tous ne sont pas cons à ce point quand même.
Le point positif, c'est cette ambiance New Yorkaise, super bien décrite qui me laisse quand même à penser qu'un jour, moi aussi, j'irais là bas...
Parfois, j'ai l'impression d'être la dernière étudiante de France à ne pas avoir encore fait sa rentrée. Chez nous, c'est vendredi...l'après midi hein, vas pas croire qu'on va se lever tôt pour récupérer nos emplois du temps. D'ailleurs, grâce à la magie d'internet, je l'ai déjà mon emploi du temps...30h/semaine...on rivalise avec la fac là! Je sens que ça va être lonnng!
Enfin, je suis prête là. J'ai acheté mes nouvelles chaussures de rentrée! Alors pour l'histoire, moi je voulais me racheter des Doc Martens noires, les mêmes que j'avais à 15 ans, mais: 1- je n'en ai pas trouvé (elles avaient pas la couture jaune!) 2- mon homme m'a dit que ça faisait chaussures de sécurité et c'est vrai qu'une fois que j'avais ça dans la tête...
Bon, coté bonne résolutions, je vais me contenter d'essayer de faire aussi bien que l'année dernière et ça sera déjà pas mal.... (pourvu que j'ai pas une classe de merde...)
Je perd mes cheveux. Par touffes, par poignées entières. Depuis des années...mais j'en ai toujours autant (trop d'ailleurs) sur la tête. J'ai pensé que c'était peut être une maladie, ou le stress, ou une mauvaise alimentation. Ce n'est rien de tout ça. Je perd mes cheveux et puis c'est tout. J'en sème de partout, on me suis à la trace à cause de ça. J'en retrouve dans mon lit, sur mon canapé et dans mes vêtements bien sur. Mais il y en a aussi dans mes cours, dans les canalisations de ma douche, dans les livres que je lis, sur les vêtements de mon homme et même au boulot, j'en retrouve dans les chemises que je replie. Je m'empêtre dans ces cheveux morts comme dans une toile d'araignée. J'aimerais bien les avoir longs, mais là ils sont au niveau de mes épaules et c'est déjà la cata. Couts, c'est pas ça non plus hein, parce que j'en ai tellement que ça fait une espèce de touffe hirsute et immonde que seules quelques tonnes de gel arrivent à discipliner...effet gomina et pellicules assuré.
Alors là, j'hésite à aller chez le coiffeur. Moi ce que je voudrais, c'est ça:
Mais ce que je ferais faire, c'est un carré court...
Sept livres dont un neuf, encore sous plastique ("Le serment des limbes" de Jean Christophe Grangé) pour la modique somme de 5€50... Qu'on ne vienne pas me dire que "lire ça coute cher".
Toutes les choses ont une fin...même les mauvaises. Ainsi cet été au gout étouffant de poussières prend fin. Avec lui s'en vont quelques illusions comme quoi la misère serait moins pénible au soleil.
A tous, j'explique que rien ne change, "toujours pareil hein!". Alors que c'est faux, je me ment à moi même. Tout change, tout le temps parce que même si rien ne bouge, notre perception n'est plus la même.
Bientôt je vais retrouver mes camarades de classe. Tout le monde est là. Je suis une personne très entourée, des parents, un chéri, des amis.
Et pourtant, je crois que de ma vie, je ne me suis jamais sentie aussi seule et démunie. On a longtemps cru que parler de ce qui n'allait pas était une façon d'aller mieux. En fait, c'est juste une façon de se rassurer, une de plus.
Aujourd'hui, j'ai raccompagné ma meilleure amie à la gare. Elle était venue passer quelques jour chez moi. Ça fait 20 ans cette année qu'elle et moi sommes amies.
Je pense qu'elle ne reviendra plus me voir. A cause de l'attitude de mon homme...et je la comprend, parce qu'a sa place, je ferais pareil. Mais je suis à ma place. Et j'éprouve une immense honte et un gros chagrin que seul la lecture peut apaiser...
Je crois que c'est à cause de moments comme celui ci que j'ai commencé à lire quand j'étais petite. Les livres, c'était mon refuge, là où personne ne pourrais jamais venir m'atteindre. Mon monde à moi que je pouvais emmener partout, tout le temps.
J'irais la voir. Et comme j'irais en train (6 heures environ), j'aurais plein de temps pour lire...
(Oui, ça fait un moment que je suis sur ce bouquin, je sais, j'ai pas pris le temps de le finir, mais il est très très bien...)
Pendant quelques jour je ne serais pas trop là..enfin, je serais là, mais une amie vient à la maison, donc il est plus que sur que je ne posterais pas.
Je vous promet de revenir bientôt et je vous laisse sur cette image d'après midi piscine.
(t'as pas cru que j'allais mettre une photo de moi en maillot quand même?)
A midi, ne trouvant rien d'autre a regarder, nous avons déjeuné devant « Une nounou d'enfer ». J'adorais cette série, elle passait quand j'étais au collège. C'était tellement drôle, l'histoire de cette nana sympa et rigolote qui avait raté sa vie. J'ai vu toutes les saisons. A la fin, tout se termine bien. Fran fini par épouser monsieur Shefield, ils ont un bébé et sont heureux pour toujours...bla bla bla Je suis désolée si je spoile les rares personnes qui ne connaitraient pas encore la fin de cette série, mais de toutes façons, la fin est moins drôle que le début.
Les saisons se suivent, Fran ne vieillit jamais. Elle porte des mini jupes et autres vêtements extravagants plus franchement de son age. Les enfants l'adorent et à la fin elle passe du statut de nounou au statut de belle mère...
Oui, mais au début, Fran a un peu une vie de merde. On ne sait pas trop quel age elle a, mais elle n'est pas mariée, elle vit chez sa mère en assistant au mariage de toutes ses copines, cousines ou autres filles de son age (voir moins). Et bien sur, elle le vit mal. Elle a un boulot de merde qui consiste à vendre des cosmétiques au porte à porte et par un concours de circonstances, elle se retrouve nounou chez un veuf super sexy et pété de thune. Soit dit au passage, nounou c'est pas forcément le job dont rêve une nana qui n'a pas eu de gosse faute de mec et qui entend son horloge biologique faire tic tac (oui, ça sent le vécu oui).
Ah, qu'est ce que ça me faisait rire quand j'avais 15 ans... Aujourd'hui,à bientôt 30 ans, je ris un peu jaune quand même...
La semaine dernière, par hasard, je suis passée devant cette vitrine:Parfois, il vaut mieux ne pas connaitre la valeur des cadeaux que l'on reçoit...ça fait culpabiliser...(et passer pour une radine)
Je me fais des soirées vidéos. Je prend une douche qui dure une plombe et je m'étale sur le canapé dans mon pyjama. Ce sont mes rares moment "à moi" depuis plus de 4 mois qu'il n'a plus de boulot. Je peux me mater tous ces trucs un peu con dont je raffole sans être exposée à la critique (justifiée la plupart du temps). Je peux zapper d'une chaine à l'autre comme ça, toutes les 30 secondes sans me soucier de savoir si ça intéressait quelqu'un.
J'aurais plein de trucs à faire. D'autres trucs. Des copines à appeler...mais ce sont toujours ces soirs là où elles non plus ne sont pas chez elles. Je pourrais en profiter pour faire du tri dans mes affaires...c'est toujours pénible à faire ça quand y a du monde autour... Je devrais en profiter pour mettre à jour ce blog qui se laisse mourir peu à peu et que de moins en moins de monde vient visiter.
J'ai hâte qu'il retourne bosser...mais je me rend compte que c'est purement égoïste. Juste pour avoir plus de temps rien que pour moi en fait. Et pour que tout le monde arrête de me donner des conseils en recherche d'emploi.
Sinon, à votre avis, Ça peut pousser en pot des fraises des bois?
J'ai toujours souffert d'être enfant unique. Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours demandé à mes parents un petit frère ou une petite sœur. En vrai, ce que je voulais c'était un grand frère, mais à l'évidence, c'était pas possible. Mais on m'a toujours répondu que non, qu'on aurait trop de différence d'age et qu'on ne s'entendrait pas... Mes copines avaient parfois 10 ans d'écart avec leurs frères et sœurs. La mère d'une de mes copines de lycée a même eu un enfant alors qu'on avait 16 ans... Mais c'était pas pareil... Pour moi, deux parents et un enfant, c'est pas une vrai famille. C'est juste un couple plus enfant. Partout, dans les pubs, à la télé, dans les films, y avait toujours au moins deux enfants par famille. Deux c'est le standard. Les plats préparés, c'est jamais pour 3 personnes c'est toujours pour 2 ou pour 4. Les location d'appartement, les tables au restaurant...pareil. Moi j'étais seule, et quand mes parents se disputaient, je l'étais encore plus. Quand je suis rentrée en 6ème, ça n'allait plus entre eux, ils était question de divorcer et de m'envoyer en pension à l'autre bout de la France. Expédiée. La pension c'est la menace qu'on fait aux enfants qui ramènent de mauvaises notes, même si la plupart des gens que je connais qui y sont allé en gardent un excellent souvenir. Finalement, ils ne se sont pas séparés et je n'ai pas connu les joies du pensionnat.(Mais mes notes qui étaient bonnes jusqu'alors se sont cassées la figure) J'ai continué à évoluer dans ce monde d'adulte où je me sentais minoritaire. Là où on « ne se mêle pas de la conversation des grands », même si soit même on a personne avec qui discuter. Seule. Je me suis réfugiée dans les livres. Je lisais les 6 compagnons, le club des 5...Dès que j'ai su lire, je ne me suis plus arrêtée (enfin, si, à l'adolescence). Mes livres me suivaient partout, il y avait plein de personnages dedans, à travers eux je me sentais moins seule.
Pour autant, je peux pas dire que j'ai eu une enfance malheureuse. Je n'ai jamais manqué de rien. Mes parents m'aiment, on passait et on passe encore du temps ensemble. On partait en vacances, j'ai appris à faire du ski, j'ai été inscrite dans à peut près tous les clubs de sport possibles et imaginables...J'ai eu la console de jeu que je voulais, et ils ont même pu me payer mon permis de conduire.
Mais j'ai toujours rêvé d'une famille nombreuse. Gamine, j'étais fan de toutes les séries télé genre « la fête à la maison » et « huit ça suffit ». Bien sur, je me disais que moi, des enfants, j'en aurait plein. Il sauront pas ce que c'est d'être seul.
Et aujourd'hui, j'ai 28 ans et toujours pas d'enfant. Mon homme n'en veut qu'un, parce qu'eux, ils étaient deux. On a pas la même histoire lui et moi.
Ce week end, en discutant avec ma mère et une amie à elle, j'ai appris que ma mère avait toujours voulu avoir plusieurs enfants. C'est mon père qui ne voulait pas. Il paraît même qu'elle déprimait grave à cause de ça. Au fond, c'est peut être pour ça que que l'ai mal vécu.
Je suis une personne froide. Je suis comme ça, c'est ma façon d'être. Je n'éprouve pas le besoin de serrer les gens à qui je tiens dans mes bras à tous bout de champ. Ce n'est pas pour autant que je ne tiens pas à eux. J'ai beaucoup de mal à tutoyer certaines personnes, même quand elles me le demandent plusieurs fois. Du coup, je pratique souvent cet exercice qui consiste à n'utiliser que des tournures de phrases n'employant ni « tu » ni « vous ». Par exemple: "comment vas-tu" deviens comment ça va" ou "à tes souhaits" devient "santé"... J'ai des difficultés à me faire des amis, je pense que c'est lié. Ils sont rares, mais j'en ai.
Et quand j'ai rendez vous avec quelqu'un, je n'oublie pas. Et je n'arrive pas avec une demi heure de retard.
Du coup, ça me vexe quand elle a oublié qu'on devait se voir cet après midi et qu'elle est invitée à l'anniversaire de sa colloc. Parce que moi, ce genre de choses ne m'arrive pas.
Me revoilà. Non,je n'ai pas quitté mon job d'été, c'est juste que mon merveilleux contrat de 14 heures 30 par semaine me permet d'avoir plein de temps libre. Du coup, j'en ai profité pour aller voir un ami qui a la chance de vivre au bord de la mer Méditerranée. Oui, des vacances gratuites.
En photos ça donne:
Départ de l'Isère: Deux jours plus tard, quelque part dans les Alpes de Haute Provence: Oui, parce qu'on a pas fait que des trucs de flemmards comme la plage et la piscineou bouffer des glaces...(enfin, faut bien quand même un peu) Ou prendre des photos de coucher de soleil à travers un pare brise dégueulasse (pour ma défense, je tiens à préciser que c'était pas ma voiture)
Non, on a aussi fait du kayak dans les gorges du Verdon, histoire de visiter un peu Je connaissais déjà les gorges du Verdon pour y avoir fait un stage du temps où j'exerçais mon autre métier, celui où je portais un uniforme de Schtroumpf. Je n'y étais pas retournée depuis. Mon homme ne connaissait pas. C'est toujours aussi beau, aussi grandiose. Je me suis souvenue d'un gars qui était venu là pour mettre fin à ses jours en se jetant de la falaise. Il avait fait des kilomètres et des kilomètres pour venir mourir ici. Selon ses proches, c'est parce qu'il en gardait un bon souvenir de vacances passées dans la région étant enfant. J'ai raconté cette histoire. Il m'a répondu ces mots "comment peut on vouloir mourir devant un spectacle si magnifique"...on se sent si petit face à ça... Je l'aime...
Finalement, je pars...quelques jours, chez un ami qui vit au bord de la mer... Je vous laisse en musique, c'est vendredi soir, j'ai envie d'écouter plein de vieux trucs...j'aurais aimé vivre dans les années 70 (mais je l'ai déjà dit je crois..en tous cas si vous me connaissez, vous le savez).
Y a des jours, souvent le matin d'ailleurs, je me demande si les designers de ma bouteille de lait sont bloqués dans les années 70 ou si ils sont simplement en vacances depuis cette date là:
J'ai le boulot d'été le plus chiant au monde. En plus de passer mes journées à plier des chemises avec une musique de merde à fond dans les oreilles et à conseiller des gogos sur des coloris de cravates, voilà qu'il va falloir que je fasse ça perchée sur des talons. Comme si le corps humain était fait pour vivre sur des échasses. Comme si mes pieds allaient supporter cela.
Parce qu'il parait que je ne sais pas m'habiller. Il parait que: "toutes les filles ont au moins un pantalon de ville noir, ils en ont à 5 euros chez Jenn***fer" (oui, je ne cautionne qu'un magasin puisse vendre des stings à paillettes à des gamines de 12 ans, donc, je ne cite pas le nom de l'enseigne...cependant, vous pourrez quand même deviner de qui il s'agit). Et puis bon, les chaussures de ville qui vont avec, c'est la moindre des choses...
Moi je peux vous en présenter des tas de filles qui ne possèdent pas ce genre de vêtements dans leur garde robe...
Tout ceci ne me touche pas... ...dans 2 mois, je ne suis plus là. Et puis moi je fais des études passionnantes qui me permettrons d'accéder à un métier dont je rêve. J'ai un homme formidable que j'adore et qui m'adore. Des amis exceptionnels sur qui je peux compter. Une famille géniale.
Et puis depuis cette après midi, je suis l'heureuse propriétaire d'un sac à main Lancel en cuir. Et ce genre d'objet ne s'accorde pas DU TOUT avec un pantalon Jenn***fer à 5 euros!
Quand j'étais petite, je passais une partie de l'été chez mes grands parents avec mes cousines. Un de nos jeux préféré était de jouer à la marchande. On s'installait au fond du jardin et chacune s'aménageait se qui était censé ressembler à une épicerie. On y vendait de la dinette, des bouquets de roses du jardin, des mures, et des habits de poupée. Mon magasin s'appelait "Primevère" ...je sais pas pourquoi, c'était toujours comme ça que je l'appelais.
Demain, je vais jouer à la marchande de vêtements. C'est mon premier jour. Je vais étrenner mon nouveau déguisement d'agent immobilier (oui, pour moi, toute personne portant un chemisier sombre est un agent immobilier, c'est un préjugé, je l'assume). Parce que voyez vous, dans ce magasin, on peut pas venir vendre en tongs et en short. C'est dans ces moments là qu'on se dit que la clim, ça sert quand même un peu. Bref, j'ai pas envie. Ma meilleure amie me dit de prendre ça comme un jeu. D'imiter Rachel dans "Friends" quand elle est vendeuse dans un magasin de vêtements. Ça aurait pu être pire, j'aurais pu être prise au Mac Do.
Je préfèrerais rester chez moi à manger des glaces sur le canapé. Ou aller voir mes parents et lire à l'ombre du grand sapin. Et puis bien sur, cette année, j'ai comme la fâcheuse impression d'être la seule à ne pas partir en vacances. Pourtant je savais en quittant mon boulot que j'allais devoir passer par là! Mais maintenant que je suis au pied du mur, j'ai hâte que ça soit la rentrée et que je retourne à mes cahiers.
Longtemps, je me suis dit que j'aurais préféré être un garçon...surtout à l'adolescence. Parce qu'un garçon, il a le droit de faire beaucoup plus de trucs qu'une fille. J'ai toujours trouvé qu'on était plus tolérants avec eux et qu'ils avaient plus de possibilités que nous.
Et puis, j'ai lu ce livre que je viens de finir à l'instant. C'est l'histoire de Jason, 13 ,ans, qui vit au Royaume Unis en 1982. C'est très bien écrit, parfois très drôle, on est vite dedans...mais ça donne vraiment pas envie d'être un ado de 13 ans. C'est ce genre de livre qui fait que j'aime lire. Parce que quand on lit, on est pas là et que ce bouquin a été pour moi un voyage dans le temps et qu'en le refermant, je me dit que je suis pas si mal que ça à mon époque et à mon age.
Sinon, d'autres en parle mieux que moi (je le répète, je ne sais pas commenter mes lecture)
Stage en juin, j'ai peut être du boulot pour les mois de juillet et aout. Toujours sans réponses de Mr MacDo qui devait me rappeler début juin...j'aurais dit non de toutes façons, j'ai ma fierté, je bosse pas pour des connards moi monsieur...se pointer avec 45 minutes à un entretien d'embauche, c'est inadmissible et ce, quel que soit le coté du bureau où on se trouve. Non, je dois vendre des vêtements... Mais je devais être rappelée mi-juin...on est le 21 aujourd'hui (bonne fête la musique!).
Je sais que l'année prochaine j'aurais droit à une bourse... Et je sais que si je bosse j'aurais pas de vacances. Et moi j'ai envie de voir la mer. J'ai envie de planter mes orteils dans le sable en regardant les vagues. J'ai envie de faire la sieste au soleil et de manger des glaces. Envie de passer du temps en famille. Redécouvrir les vertues de la lenteur.... (D'un autre coté,je me dis que j'ai pas l'impression d'avoir eu une année bien chargée en travail...)
J'ai voulu laisser une message chez Pico puis vu la taille du commentaire, j'ai décidé d'en faire un article...
Le soir où "Home" est passé, j'étais sur mon ordinateur. Mon homme quant à lui, très intéressé par les problème d'environement était scotché à la télé.
On peut donc dire que j'ai eu la version sonore du film. Ça m'a quand même fait pensé à "Un jour sur Terre" en vachement moins bien..déjà parce que je préfère la voix d'Angun à celle de Yann Arthus Bertrand...
Ce qui me gène, c'est qu'une fois de plus, on essaye de nous faire culpabiliser nous, consommateurs moyens. Comme si on ne savait pas déjà que l'Homme était une espèce nuisible et que si on était restés sagement dans nos grottes à dessiner des bisons sur les murs avec de la bouse de yack, aujourd'hui, tout le monde s'en porterait beaucoup mieux. Certes, on ne survivrait pas à l'appendicite ou à une carie, mais on arriverait à dormir sans antidépresseur et on arrêterait de se sentir inférieur sious pretexte qu'on a pas fait d'études, qu'on roule en 205 ou qu'on a pas d'I-Pod.
Ce genre de film devrait s'adresser aux politiques ou aux industriels. Je pense qu'aujourd'hui, la ménagère de moins de 50 ans sait que jeter un sac plastique par terre c'est mal, prendre la voiture pour faire 200 mètres ça pollue et que le poulet élevé en batterie c'est de la merde.
Enfin, je dis ça, moi j'ai jamais jeté de sac plastique dans la foret et pourtant j'en ai toujours vu. J'en déduit que tout le monde n'est peut être pas comme moi.
Alors toi, lecteur de ce blog, que tu sois un habitué (il y a en a peu, je te l'accorde) ou juste de passage, apprend ces choses là. Quand tu chauffes ton appart, évite d'ouvrir la fenêtre parce que tu as trop chaud, éteind plutot ton radiateur. Ecris des 2 cotés d'une feuille de papier avant de la jeter et ne te trompe pas de poubelle quand tu le fais. N'oublies pas que les fraises en hiver c'est pas normal (mais je pense que le prix aurait du te mettre la puce à l'oreille) et que les bananes ne poussent pas sous nos latitudes... Moi assi, comme Yann Arthus Bertrand, je peux te tutoyer alors que je ne te connais pas...moi aussi je peux te faire sentir la futilité de ton espèce alors que les solutions sont là, à portée de ta main...
Faudra juste m'expliquer comment un ménage comme le mien, un demandeur d'emploi et une étudiante, peut installer des panneaux solaires et des toilettes sèches dans son studio de location...
Un nouveau jean, un ordinateur flambant neuf qui va vite, un stage de rêve, un entretien raté au mac do et plein d'autres trucs.
A force de ne plus venir ici, ça sent la poussière et du coup, je ne viens que pour raconter vite fait ce qui s'est passé dans ma vie.
Et puis, je n'écris plus; petit à petit, j'ai perdu ce truc, l'écriture. Bien sur, je n'écrivais pas tous les jours. Pas noir sur blanc. Mais dans ma tête, si; dans ma tête, chaque instant vécu était répété, reformulé sous forme de phrase, plus ou mois harmonieuse. Je crois que ma biographie est écrite là, dans un coin de ma tête. Mais j'ai perdu cette habitude de tout consigner dans un coin de ma cervelle. Et là, les mots s'en vont. petit à petit, sans crier gare, ça disparait pour laisser place à de la feuille blanche, à l'instant présent. C'est pas plus mal, vivre dans l'instant présent a quelque chose d'assez exotique pour moi. Mais voilà, parfois, je dois écrire, parce que des fois, on y échappe pas. Et là, ce qui me semblait naturel il y a quelque temps commence à ressembler à du "travail".
La bibliothèque où je fais mon stage organise des ateliers d'écriture. Je le savais déjà, j'avais vu des affiches. Plusieurs fois, j'ai eu envie d'y venir, seulement voilà, les horaires ne m'accordaient pas trop, j'y connaissais personne..etc. on a toujours de bonnes raisons pour rester au chaud chez soit.
Mais cette semaine, quand la directrice m'a proposé de venir, je me suis dit que c'était l'occasion d'essayer. Erreur. Grave erreur.
Je vous ai déjà expliqué que je ne blogais plus parce que mon homme est tout le temps à la maison et que je ne peux pas écrire en la présence d'un tiers (cette histoire de caca, tout ça tout ça...) Et encore; mon homme je lui fait confiance, on est intimes lui et moi, on partage notre vie. Il lit ce que j'écris, je sais qu'il ne me juge pas, qu'il me comprend... Alors , ilmaginez là, écrire en présence d'inconnus.
Le principe des ateliers d'écriture, c'est qu'au départ, on définit une contrainte. Ensuite, tout le monde à 3/4 d'heure pour ecrire une histoire en respectant cette contrainte. A la fin, tout le monde lit son histoire.
Il parait que ce soir là, c'était particulièrement difficile. Il s'agissait de replacer dans son histoire un dicton (que je n'avais absolument jamais entendu de ma vie) et de la terminer par un pastiche de 4 vers qui terminent la fable de la Fontaine de laquelle est tiré ce dicton. J'ai donc regardé tous les autres, noircir des pages et des pages et moi, je contemplais ma feuille blanche. Au bout d'un moment, j'ai péniblement réussi à assembler quelques mots qui formaient une histoire vaguement cohérente dans laquelle se trouvait cette fameuse expression. J'avais tellement honte du truc que j'ai voulu l'effacer. Le problème c'est que les autres m'avaient vu écrire, ils ne m'auraient pas laissée m'en tirer comme ça.
De toutes façons, je n'avais pas assez de gomme. J'ai pensé partir en courant, je suis allée jusqu'à envisager de MANGER MA FEUILLE!!!! Et puis non. On dit souvent que le ridicule ne tue pas, vérifions donc. J'ai regardé les minutes s'égrainer, mon inspiration s'enfuir et les autres écrire et écrire encore. Et comme le veut la tradition:"honneur aux nouveaux, allez y, commencez donc par nous lire votre histoire". J'ai donc lu ma demi page. Et les autres on lu leurs 3 pages. Bien sur, leurs histoires étaient toutes magnifiquement bien écrite. Et la mienne était...une version assez personnelle de cette expression. Mon histoire m'a fait pensé aux vidéo d'Eric et Ramzy...
Et comme vous vous le demandez tous, cette expression était : "faire la mouche du coche".... mes chers amis blogeurs, si le coeur vous en dit, je vous laisse relever le défi...
..l'homme de la maison n'a toujours pas trouvé de travail et vous savez sans doutes à quel point il m'est difficile de bloguer quand je l'entend tourner dans mon dos, et ce, malgré tout l'amour que j'ai pour lui... Je continue de lire vos blog, même si j'ai pas trop le temps de laisser des commentaires, pas trop le temps de répondre à ceux qu'on me laisse, et oui, ça me fait culpabiliser à tel point que parfois, j'ai envie de tout fermer ici...
Voilà, l'année touche à sa fin, arrivent les vacances, toujours sans travail pour moi non plus. J'ai quand même une pensée pour cet internaute qui, cette semaine est arrivé ici en tapant "entretien d'embauche chez mac do" sous google. Et bien non, cher internaute, ici tu ne trouveras rien sur ce sujet car même Mac Do n'a pas daigné me faire passer d'entretien...
Sinon, Grenoble est toujours une ville aussi géniale, il fait super chaud, les soirées avec les gens de ma classe s'enchainent, on rigole bien, même si j'ai toujours cette impression de décalage entre eux et moi.
Avec le soleil me reviens cette envie de plage, de voir à la mer. Dès qu'on l'aperçoit à la télé dans un film, elle m'appelle...Je suis bien ici, mais parfois j'ai vraiment hâte de pouvoir passer à autre chose, me poser, ici ou ailleurs.
Sinon, dans 2 semaines c'est mon anniversaire et j'ai pas envie... En espérant que d'ici là j'aurais eu le temps d'écrire un autre article (et que mon chéri aura donc trouvé un boulot), je vous embrasse.
Pourquoi la lettre S d’ailleurs ? mon pseudo commence par un R !
Puisque la Bernache en a décidé ainsi :
1/ Un chanteur : Serge Gainsbourg…encore et toujours parce qu’il y a ce gout d’éternité dans ses chansons dont je ne me lasserais jamais.
2/ Un mot de 4 lettres : sens
3/ Nom de rue : rue Stendhal, il doit bien y avoir une quelque part!
4/ Une couleur : saumon, comme un saumon, mais c’est un couleur
5/ Idée de cadeau : un sac à main Longchamp (attention, un message s’est caché dans cette réponse, sauras tu le retrouver ?)
6/ Un véhicule: un scooter et juste au moment où j’écris ce mot, en voilà un qui passe dans ma rue. J’aurais pu choisir un Solex aussi, mais on en voit moins.
7/ Un truc qu'on peut acheter dans un magasin de souvenirs : Du savon si on est dans le sud de la France. J’adore le savon de Maseille moi en plus.
8/ Un prénom masculin : Serge, comme Gainsbourg et comme feu un ami de mon père.
9/ Un prénom féminin : Simone, parce que tous les Simons que je connais, je les ai toujours appelé Simone, ça me fait rire (oui, j’ai un humour débile)
10/ Un titre de film : Scarface
11/ Une boisson : du sirop de fraise dans grand verre coloré avec 2 glaçons s’il vous plait, merci !
. 12/ Un métier : serveuse
13/ Une fleur : les soucis
14/ Une célébrité : Sénèque, l’homme qui a fait lire mon homme.
15/ Un magazine : Santé Magazine…où comment vous faire peur du cancer, de la grippe, des allergies et des maladies nosocomiales, tout ça en 10 minutes top chrono.
16 / Une ville : Strasbourg bien sur
17/ Une équipe sportive : les Spurs
18/ Un fruit/légume :la salade verte
19/ Une excuse pour retard au boulot : Saperlipopette, j’ai encore raté mon bus!
20/ Quelque chose qu'on jette à la poubelle :des saletés bien sur
21/ Une expression que l'on dit en criant : Sacrebleu ! (un jour je chercherais ce que ce mot veut dire tiens)
22/ Un personnage de dessin animé : Simba dans « Le roi lion »
Voilà, je refile ce questionnaire à qui n'en veut, on va dire aux 10 premières personnes qui commenteront cet article, comme jamais de la vie il n'y en aura dix...
Alors, sachez qu'à la base, les réponses doivent commencer par la 1ère lettre de votre pseudo, mais je vous laisse le droit d'en choisir une autre (pour les gens qui auraient choisi Zouzou comme pseudo par exemple).
Et puis si vous voulez commenter sans faire le questionnaire, allez y, je vous ferais une dispense.
Une belle journée d'avril. Le soleil brille, les oiseaux chantent. Je vais à mon entretien. Comme d'habitude, le chemisier que je décide de mettre se trouve en boule au fond de mon placard, il est tellement froissé qu'on dirait que j'ai dormi avec. Une fois n'est pas coutume, je me décide à le repasser et lui octroie quelques faux plis supplémentaires un peu partout.
J'arrive au rendez vous, à l'heure (enfin, non, j'avais 30 minutes d'avance, j'ai poireauté, mais j'ai l'habitude). Le responsable est très sympa, il me pose plein de questions auxquelles j'ai tout juste. Il semble très emballé par mon profil, bien que je n'ai aucune expérience dans la vente. Ça l'a bluffé quand j'ai répondu à sa question "qu'est ce que le cachemire?" les autres candidats ne savaient pas... (pour info, c'est une laine faite à base de poils de chèvre, c'est très cher, très fragile et les chats adorent faire leurs siestes sur les pulls de cette matière, ce qui a pour conséquence de les rendre importables) Il garde mon CV, très emballé, bien que je soit disponible que pour 2 mois et qu'il ait besoin de quelqu'un pour une période plus longue.
Je sors sur un petit nuage. Merci, au revoir. Même si c'est nom, il est emballé par mon profil.
Vite, mon portable. Allo maman, ça a super bien marché. Vite le Chef. (Je rappelle que le Chef se trouve en week end chez son meilleur ami.) Il est très content. Il me dit que hier il était chez des amis des gens chez qui il est, ils ont passé une bonne soirée, il me donne quelques détails insignifiants...mais...
...mais moi je suis jalouse...
pas jalouse des autres filles, je n'ai pas peur qu'il me trompe avec une autre, enfin si, mais raisonnablement. Ma jalousie maladive à moi, c'est quand il s'amuse et que je ne suis pas là. Quand il s'amuse et que moi je dors. Quand il est loin de moi et que lui est avec des amis...alors que moi, je suis seule. Ca me fait me sentir sans intéret. Et affreusement jalouse de ces gens qui ont passé du temps avec lui alors que moi je n'étais pas là. Bien sur, je sais qu'il m'arrive de passer des soirées sans lui, de bonnes soirées mêmes. Mais c'est pas pareil. Parce que lui, il est pas tout seul, et même si il l'est, c'est pas pareil.
Ça me renvoie à cette époque pourrie du collège où j'avais toujours l'impression que les autres avaient plus d'amis que moi, ou qu'ils s'entendaient mieux avec, qu'ils étaient plus proches, plus entourés. Et moi, j'étais jalouse, exactement comme maintenant...
Parce que finalement, mon CV ne doit pas être si rigolo que ça puisque y a quand même 2 directeurs de boutiques de vêtements qui demandent à me voir pour un entretien. Même si ça ne donne rien, même si je ne suis pas prise, au moins je sais que tout le monde n'aura pas rigolé en le lisant... Gna! Et puis même si je fini au Mac Do, y a plein de gens qui m'ont dit qu'il y avait une super ambiance. Bon, Pour répondre à vos commentaires, bien que je sois une personne très douée et travailleuse, je doute que je puisse devenir manager en 2 mois, mais au moins, je pourrais dire "ce boulot, j'ai fait" et j'aurais un avis par moi même.
Le soleil brille parce que je me rend compte que même quand mon homme n'est pas là, je ne suis pas seule et que je peut passer du temps avec des gens sans les trouver chiants. Donc, il existe des gens que je ne trouve pas chiant, je ne suis pas asociale.
Et puis le soleil brille parce que j'ai mes places pour le concert de Tryo et ça, c'est cool.
Sur ce, je vous laisse, demain j'ai un entretien pour du boulot et j'ai pas envie d'arriver avec des valises sous les yeux. (encore merci pour vos commentaires de soutiens...)
Depuis pas si longtemps que ça quand même, je sais mais voilà, je sais, je poste plus. Parce que quand mon homme est là, je peux pas. Bloger, c'est comme aller aux toilettes, ça ne se fait pas en public.
Enfin, il s'en est passé des trucs depuis ce 20 mars jour où j'ai posté mon dernier article.
Ben, déjà, j'ai été en vacances. J'ai retrouvé mes anciens collègues le temps d'un apéro (les clichés ont la dent dure n'est ce pas....). Le temps de me rendre compte que rien n'avait changé, que je suis partie depuis 9 mois mais c'est comme si c'était hier. Les mêmes discussions, sur les mêmes personnes...sans fin, en boucle. Et pourtant, j'ai l'impression d'avoir perdu quelque chose: une situation. Un boulot, une maison. En vrai je sais que ça n'aurait pas été possible de continuer.
Mais je suis là. Loin. Et parfois, je me sens super seule. Si j'avais pas mon homme, je sais pas ce que je ferais. Ici je vois personne...
Sinon il fait beau, le soleil brille, les oiseaux chantent. Dans quelques semaines j'aurais fini ma 1ère année d'école. C'est passé vite tout compte fait. Me voilà à la recherche d'un job d'été. Maintenant que j'ai trouvé mon stage, c'est repartit... CV, lettre de motiv et tout le tralala.
Vu les diplômes et l'expérience professionnelle que j'ai, il ne me reste plus que les fast food. Les seuls qui n'ont pas rigolé en voyant mon CV "atypique". J'en suis à croiser les doigts pour avoir un poste là bas. Espérer que je pourrais faire des frites. Rentrer avec cette odeur de bouffe, supporter les clients, les gosses. Nettoyer leur merde et leur traces de sauces. J'ai hâte. L'avantage, c'est que je sais que mon homme viendra me voir au boulot. Enfin si je suis chez Mac Do, parce que c'est pas demain la veille qu'il ira dans un Quick...
Je dis ça, si ça se trouve, même eux ne voudront pas de moi. C'est bizarre mais comme j'expliquais à midi, bosser en fast food, c'est quand même un signe d'échec professionnel dans l'esprit des gens.
Salut les gens. Nous sommes vendredi matin. Ce matin, l'IUT est fermé pour cause de grève. Moi, la grève, je l'ai faite hier, c'était une journée nationale. Mais hier, l'IUT était ouvert et ma prof à même fait l'appel pour la 1ère fois de l'année... Mais j'm'en fout, j'étais 60 000 selon les organisateurs, 50 000 selon les estimations du Dauphiné libéré et 35 000 d’après la police... Il fait beau, les oiseaux chantent, les automobilistes klaxonnent au feu rouge (je vous ai dit que ma fenêtre donnait sur un feu de signalisation?), ce soir, mon homme n'a plus de boulot. Et moi je retourne en cours. Faire des "travaux de groupe". Parce que c'est important de travailler en groupe. Tellement important qu'on ne fait jamais rien seul. Et moi j'ai juste envie de tout plaquer, de retourner galérer sur le marché du travail. Aller d'agences d'intérim en agences ANPE (qui ont changé de nom depuis d'ailleurs). M'entendre dire que j'ai pas de diplôme, pas d'expérience, que tout ce qui me reste, c'est le travail à la chaine, et encore, pas tout le temps, parce que voyez vous, y en a qui ont une famille à nourrir... Et ça me gonfle, parce qu'au bout de 6 mois ici, je me rend compte que je n'ai toujours pas trouvé ma place. Au milieu des minettes de 18 ans en converses. Qui n'ont jamais rempli une déclaration d'impot et qui attende le chèque de papa/maman qui tombe tous les mois. En même temps, j'étais pareil à leur age. Et j'en avais aussi des converses.
Alors j'en ai racheté des converses. En vrai, c'est pas des converses parce que les converses, c'est cher et c'est de la merde. Parce qu'au bout de 3 jours sur les converses y a plus de semelle et le tissu est tout taché.
Ça y est, j'ai un vélo. Et pas n'importe quel vélo, Le vélo le plus classe que tout le monde voudrait tellement il est classe: Il a tellement la classe mon vélo, qu'il a une sonnette qui marche (mais faut tendre l'oreille, j'avoue):Y a aussi un feu avant qui marche avec une dynamo rouillée qui fait qu'il faut pédaler deux fois plus dur pour avancer en lumière (ce qui fait que je ne compte pas m'en servir de sitôt): Enfin voilà, c'est mon vélo, c'est le plus beau et ce matin, j'en ai fait pendant deux heures avec le Chef à la recherche du trajet le plus direct pour aller à son travail et j'ai mal partout. Ici, tout le monde a des vélo pourris, rouillés...c'est pour ne pas se les faire voler. Moi le mien, il vaut très cher à mes yeux, parce que c'est celui que ma maman prenait pour venir me chercher à l'école maternelle. J'avais un siège exprès sur le porte bagage et c'était bien.
Enfin voilà, sinon, c'est dimanche, demain je retourne à l'école et je vous souhaite à tous une bonne semaine. Et comme il est de bon ton de passer le dimanche en musique:
Bob Marley chante sur Radio Nova. J'ai trouvé mon stage pour cet été, à 2 pas de chez moi, dans ma rue plus exactement. J'ai vu un film sympa au ciné hier soir avec des gens sympa. Ce soir, j'ai une soirée en amoureux de prévu. Demain une soirée carte où je vais sans doute gagner (oui, je gagne toujours aux cartes, c'est agaçant, mais voyez vous, ça m'arrange car je n'aime pas perdre)
Tout va bien pourtant. Tout irait bien si seulement je n'étais pas allée chez le coiffeur. J'ai une tignasse moche. Tout le monde me dit "pourquoi tu ne te lâche jamais les cheveux? t'es jolie..." Non, je ne suis pas jolie. Ils me tombe dans la gueule, j'ai une tronche de clébard, on me suis à la trace tellement j'en perd partout.
Moi j'aimerais avoir les cheveux courts, comme Natalie Portman, mais voilà, ça me va pas parce que j'en ai trop des cheveux. Et puis tout le monde dit que ça fait mec. Une fille, même à 27 ans, faut qu'elle continue de se trimballer la tignasse à boucle d'or et plus c'est long, plus c'est beau...
Alors quand la coiffeuse s'est cassé la tête pour faire tenir mes cheveux en l'air en s'émerveillant "oh, c'est fantastique, ils frisent!" j'ai pas voulu la contrarier. Mais bien sur qu'ils frisent, je le sais bien qu'ils frisent, c'est ça mon malheur! Moi je voudrais être asiatique pour avoir les cheveux raides fin, raides et noirs. Mais non, j'ai ce truc mi frisé, mi raide qui ressemble à rien.
Du coup,j'ai rien dit, j'ai fait un grand sourire et un chèque à la coiffeuse. Elle avait l'air si fière. Puis je suis rentrée chez moi en pleurant et la première chose que j'ai fait, c'est me passer la tête sous l'eau et me foutre un coup de lisseur.
Pas que c'était pas beau ce qu'elle m'avait fait, c'était très réussi. C'est juste que ça me ressemblait trop, à moi.
En cliquant sur ce lien et en plaçant le petit bonhomme orange dans la carte vous aurez devant les yeux ma nouvelle façon de voyager version "Crise financière". Oui, maintenant, grâce à Google Map, on peux visiter les grandes villes du monde. C'est assez étrange comme sensation.
Les visages de passants sont floutés pour des raisons évidentes. Les voitures sont immobiles, comme si le temps s'était arrêté. C'est comme d'avancer dans un ville fantôme. On a l'impression de croiser ces gens immobiles dans la rue et qui eux ne nous voient pas. Des personnages de cire, anonymes, inconnus. Une impression de catastrophe, de pas naturel, de fictif et pourtant si réel. Voir tous ces paysages, ces building reconnus dans des films, des séries télé, immaginés dans des livres. Tout ça devant moi...
Me voilà partie à la recherche d'un stage pour cet été...j'aurais cru ça plus facile, en fait, ça prend un temps monstre! Je pourrais motiver Chef (ça y est, j'ai trouvé un pseudo à mon homme!) pour qu'il s'y mette aussi afin de trouver un vrai travail...les temps de crise sont difficiles pour les intérimaires.
Non, tête dans le guidon, comment on insert une photo dans un document word? Je met mon téléphone fixe ou portable? Tant de questions qui prennent du temps.
Et pendant ce temps là, Harry Potter 7 dort sur la table basse du salon en attendant que je découvre enfin la si mystérieuse fin. (avis à celui ou celle qui s'aviserait de me la raconter, je ne lirais pas mes commentaires avant d'avoir fini le livre afin que me préserver la surprise...simple mesure de précaution, je connais les petits plaisantins qui gravitent sur le net).
Je me rend compte que pendant longtemps, je trouvais le travail comme excuse pour ne pas blogger, et puis maintenant que je ne bosse plus, j'ai encore moins le temps. Je n'ai surtout plus de bureau pour m'isoler et laisser libre court à mes idées. En fait, peut être moins de choses à raconter aussi. Une espèce de routine a fini par s'installer.
Les "amies" continuent de s'éloigner. Au fond, j'ai pas envie de courir après ses gens qui se contentent de m'envoyer un texto "bonne année" identique pour chacun de leur contact et qui font la gueule quand je leur renvoie pas les chaines de mails avec des roses intitulés "tu es une amie pour la vie". Je sais sur qui je peux compter et c'est ça le principal.
Eh oui les gens c'est Noël.
