Longtemps, je me suis dit que j'aurais préféré être un garçon...surtout à l'adolescence. Parce qu'un garçon, il a le droit de faire beaucoup plus de trucs qu'une fille. J'ai toujours trouvé qu'on était plus tolérants avec eux et qu'ils avaient plus de possibilités que nous.
Et puis, j'ai lu ce livre que je viens de finir à l'instant.
C'est l'histoire de Jason, 13 ,ans, qui vit au Royaume Unis en 1982. C'est très bien écrit, parfois très drôle, on est vite dedans...mais ça donne vraiment pas envie d'être un ado de 13 ans.
C'est ce genre de livre qui fait que j'aime lire. Parce que quand on lit, on est pas là et que ce bouquin a été pour moi un voyage dans le temps et qu'en le refermant, je me dit que je suis pas si mal que ça à mon époque et à mon age.
Sinon, d'autres en parle mieux que moi (je le répète, je ne sais pas commenter mes lecture)
lundi 22 juin 2009
dimanche 21 juin 2009
Un été sans vacances?
Stage en juin, j'ai peut être du boulot pour les mois de juillet et aout.
Toujours sans réponses de Mr MacDo qui devait me rappeler début juin...j'aurais dit non de toutes façons, j'ai ma fierté, je bosse pas pour des connards moi monsieur...se pointer avec 45 minutes à un entretien d'embauche, c'est inadmissible et ce, quel que soit le coté du bureau où on se trouve.
Non, je dois vendre des vêtements...
Mais je devais être rappelée mi-juin...on est le 21 aujourd'hui (bonne fête la musique!).
Je sais que l'année prochaine j'aurais droit à une bourse...
Et je sais que si je bosse j'aurais pas de vacances.
Et moi j'ai envie de voir la mer.
J'ai envie de planter mes orteils dans le sable en regardant les vagues.
J'ai envie de faire la sieste au soleil et de manger des glaces.
Envie de passer du temps en famille.
Redécouvrir les vertues de la lenteur....
(D'un autre coté,je me dis que j'ai pas l'impression d'avoir eu une année bien chargée en travail...)
Toujours sans réponses de Mr MacDo qui devait me rappeler début juin...j'aurais dit non de toutes façons, j'ai ma fierté, je bosse pas pour des connards moi monsieur...se pointer avec 45 minutes à un entretien d'embauche, c'est inadmissible et ce, quel que soit le coté du bureau où on se trouve.
Non, je dois vendre des vêtements...
Mais je devais être rappelée mi-juin...on est le 21 aujourd'hui (bonne fête la musique!).
Je sais que l'année prochaine j'aurais droit à une bourse...
Et je sais que si je bosse j'aurais pas de vacances.
Et moi j'ai envie de voir la mer.
J'ai envie de planter mes orteils dans le sable en regardant les vagues.
J'ai envie de faire la sieste au soleil et de manger des glaces.
Envie de passer du temps en famille.
Redécouvrir les vertues de la lenteur....
(D'un autre coté,je me dis que j'ai pas l'impression d'avoir eu une année bien chargée en travail...)
lundi 15 juin 2009
Home
J'ai voulu laisser une message chez Pico puis vu la taille du commentaire, j'ai décidé d'en faire un article...
Le soir où "Home" est passé, j'étais sur mon ordinateur. Mon homme quant à lui, très intéressé par les problème d'environement était scotché à la télé.
On peut donc dire que j'ai eu la version sonore du film.
Ça m'a quand même fait pensé à "Un jour sur Terre" en vachement moins bien..déjà parce que je préfère la voix d'Angun à celle de Yann Arthus Bertrand...
Ce qui me gène, c'est qu'une fois de plus, on essaye de nous faire culpabiliser nous, consommateurs moyens. Comme si on ne savait pas déjà que l'Homme était une espèce nuisible et que si on était restés sagement dans nos grottes à dessiner des bisons sur les murs avec de la bouse de yack, aujourd'hui, tout le monde s'en porterait beaucoup mieux.
Certes, on ne survivrait pas à l'appendicite ou à une carie, mais on arriverait à dormir sans antidépresseur et on arrêterait de se sentir inférieur sious pretexte qu'on a pas fait d'études, qu'on roule en 205 ou qu'on a pas d'I-Pod.
Ce genre de film devrait s'adresser aux politiques ou aux industriels. Je pense qu'aujourd'hui, la ménagère de moins de 50 ans sait que jeter un sac plastique par terre c'est mal, prendre la voiture pour faire 200 mètres ça pollue et que le poulet élevé en batterie c'est de la merde.
Enfin, je dis ça, moi j'ai jamais jeté de sac plastique dans la foret et pourtant j'en ai toujours vu. J'en déduit que tout le monde n'est peut être pas comme moi.
Alors toi, lecteur de ce blog, que tu sois un habitué (il y a en a peu, je te l'accorde) ou juste de passage, apprend ces choses là.
Quand tu chauffes ton appart, évite d'ouvrir la fenêtre parce que tu as trop chaud, éteind plutot ton radiateur. Ecris des 2 cotés d'une feuille de papier avant de la jeter et ne te trompe pas de poubelle quand tu le fais. N'oublies pas que les fraises en hiver c'est pas normal (mais je pense que le prix aurait du te mettre la puce à l'oreille) et que les bananes ne poussent pas sous nos latitudes...
Moi assi, comme Yann Arthus Bertrand, je peux te tutoyer alors que je ne te connais pas...moi aussi je peux te faire sentir la futilité de ton espèce alors que les solutions sont là, à portée de ta main...
Faudra juste m'expliquer comment un ménage comme le mien, un demandeur d'emploi et une étudiante, peut installer des panneaux solaires et des toilettes sèches dans son studio de location...
Le soir où "Home" est passé, j'étais sur mon ordinateur. Mon homme quant à lui, très intéressé par les problème d'environement était scotché à la télé.
On peut donc dire que j'ai eu la version sonore du film.
Ça m'a quand même fait pensé à "Un jour sur Terre" en vachement moins bien..déjà parce que je préfère la voix d'Angun à celle de Yann Arthus Bertrand...
Ce qui me gène, c'est qu'une fois de plus, on essaye de nous faire culpabiliser nous, consommateurs moyens. Comme si on ne savait pas déjà que l'Homme était une espèce nuisible et que si on était restés sagement dans nos grottes à dessiner des bisons sur les murs avec de la bouse de yack, aujourd'hui, tout le monde s'en porterait beaucoup mieux.
Certes, on ne survivrait pas à l'appendicite ou à une carie, mais on arriverait à dormir sans antidépresseur et on arrêterait de se sentir inférieur sious pretexte qu'on a pas fait d'études, qu'on roule en 205 ou qu'on a pas d'I-Pod.
Ce genre de film devrait s'adresser aux politiques ou aux industriels. Je pense qu'aujourd'hui, la ménagère de moins de 50 ans sait que jeter un sac plastique par terre c'est mal, prendre la voiture pour faire 200 mètres ça pollue et que le poulet élevé en batterie c'est de la merde.
Enfin, je dis ça, moi j'ai jamais jeté de sac plastique dans la foret et pourtant j'en ai toujours vu. J'en déduit que tout le monde n'est peut être pas comme moi.
Alors toi, lecteur de ce blog, que tu sois un habitué (il y a en a peu, je te l'accorde) ou juste de passage, apprend ces choses là.
Quand tu chauffes ton appart, évite d'ouvrir la fenêtre parce que tu as trop chaud, éteind plutot ton radiateur. Ecris des 2 cotés d'une feuille de papier avant de la jeter et ne te trompe pas de poubelle quand tu le fais. N'oublies pas que les fraises en hiver c'est pas normal (mais je pense que le prix aurait du te mettre la puce à l'oreille) et que les bananes ne poussent pas sous nos latitudes...
Moi assi, comme Yann Arthus Bertrand, je peux te tutoyer alors que je ne te connais pas...moi aussi je peux te faire sentir la futilité de ton espèce alors que les solutions sont là, à portée de ta main...
Faudra juste m'expliquer comment un ménage comme le mien, un demandeur d'emploi et une étudiante, peut installer des panneaux solaires et des toilettes sèches dans son studio de location...
dimanche 7 juin 2009
J'ai eu 28 ans
Un nouveau jean, un ordinateur flambant neuf qui va vite, un stage de rêve, un entretien raté au mac do et plein d'autres trucs.
A force de ne plus venir ici, ça sent la poussière et du coup, je ne viens que pour raconter vite fait ce qui s'est passé dans ma vie.
Et puis, je n'écris plus; petit à petit, j'ai perdu ce truc, l'écriture. Bien sur, je n'écrivais pas tous les jours. Pas noir sur blanc.
Mais dans ma tête, si; dans ma tête, chaque instant vécu était répété, reformulé sous forme de phrase, plus ou mois harmonieuse. Je crois que ma biographie est écrite là, dans un coin de ma tête.
Mais j'ai perdu cette habitude de tout consigner dans un coin de ma cervelle.
Et là, les mots s'en vont. petit à petit, sans crier gare, ça disparait pour laisser place à de la feuille blanche, à l'instant présent.
C'est pas plus mal, vivre dans l'instant présent a quelque chose d'assez exotique pour moi.
Mais voilà, parfois, je dois écrire, parce que des fois, on y échappe pas. Et là, ce qui me semblait naturel il y a quelque temps commence à ressembler à du "travail".
La bibliothèque où je fais mon stage organise des ateliers d'écriture. Je le savais déjà, j'avais vu des affiches. Plusieurs fois, j'ai eu envie d'y venir, seulement voilà, les horaires ne m'accordaient pas trop, j'y connaissais personne..etc.
on a toujours de bonnes raisons pour rester au chaud chez soit.
Mais cette semaine, quand la directrice m'a proposé de venir, je me suis dit que c'était l'occasion d'essayer.
Erreur. Grave erreur.
Je vous ai déjà expliqué que je ne blogais plus parce que mon homme est tout le temps à la maison et que je ne peux pas écrire en la présence d'un tiers (cette histoire de caca, tout ça tout ça...)
Et encore; mon homme je lui fait confiance, on est intimes lui et moi, on partage notre vie. Il lit ce que j'écris, je sais qu'il ne me juge pas, qu'il me comprend...
Alors , ilmaginez là, écrire en présence d'inconnus.
Le principe des ateliers d'écriture, c'est qu'au départ, on définit une contrainte. Ensuite, tout le monde à 3/4 d'heure pour ecrire une histoire en respectant cette contrainte. A la fin, tout le monde lit son histoire.
Il parait que ce soir là, c'était particulièrement difficile.
Il s'agissait de replacer dans son histoire un dicton (que je n'avais absolument jamais entendu de ma vie) et de la terminer par un pastiche de 4 vers qui terminent la fable de la Fontaine de laquelle est tiré ce dicton.
J'ai donc regardé tous les autres, noircir des pages et des pages et moi, je contemplais ma feuille blanche.
Au bout d'un moment, j'ai péniblement réussi à assembler quelques mots qui formaient une histoire vaguement cohérente dans laquelle se trouvait cette fameuse expression.
J'avais tellement honte du truc que j'ai voulu l'effacer. Le problème c'est que les autres m'avaient vu écrire, ils ne m'auraient pas laissée m'en tirer comme ça.
De toutes façons, je n'avais pas assez de gomme. J'ai pensé partir en courant, je suis allée jusqu'à envisager de MANGER MA FEUILLE!!!!
Et puis non. On dit souvent que le ridicule ne tue pas, vérifions donc.
J'ai regardé les minutes s'égrainer, mon inspiration s'enfuir et les autres écrire et écrire encore.
Et comme le veut la tradition:"honneur aux nouveaux, allez y, commencez donc par nous lire votre histoire".
J'ai donc lu ma demi page.
Et les autres on lu leurs 3 pages.
Bien sur, leurs histoires étaient toutes magnifiquement bien écrite.
Et la mienne était...une version assez personnelle de cette expression. Mon histoire m'a fait pensé aux vidéo d'Eric et Ramzy...
Et comme vous vous le demandez tous, cette expression était : "faire la mouche du coche"....
mes chers amis blogeurs, si le coeur vous en dit, je vous laisse relever le défi...
A force de ne plus venir ici, ça sent la poussière et du coup, je ne viens que pour raconter vite fait ce qui s'est passé dans ma vie.
Et puis, je n'écris plus; petit à petit, j'ai perdu ce truc, l'écriture. Bien sur, je n'écrivais pas tous les jours. Pas noir sur blanc.
Mais dans ma tête, si; dans ma tête, chaque instant vécu était répété, reformulé sous forme de phrase, plus ou mois harmonieuse. Je crois que ma biographie est écrite là, dans un coin de ma tête.
Mais j'ai perdu cette habitude de tout consigner dans un coin de ma cervelle.
Et là, les mots s'en vont. petit à petit, sans crier gare, ça disparait pour laisser place à de la feuille blanche, à l'instant présent.
C'est pas plus mal, vivre dans l'instant présent a quelque chose d'assez exotique pour moi.
Mais voilà, parfois, je dois écrire, parce que des fois, on y échappe pas. Et là, ce qui me semblait naturel il y a quelque temps commence à ressembler à du "travail".
La bibliothèque où je fais mon stage organise des ateliers d'écriture. Je le savais déjà, j'avais vu des affiches. Plusieurs fois, j'ai eu envie d'y venir, seulement voilà, les horaires ne m'accordaient pas trop, j'y connaissais personne..etc.
on a toujours de bonnes raisons pour rester au chaud chez soit.
Mais cette semaine, quand la directrice m'a proposé de venir, je me suis dit que c'était l'occasion d'essayer.
Erreur. Grave erreur.
Je vous ai déjà expliqué que je ne blogais plus parce que mon homme est tout le temps à la maison et que je ne peux pas écrire en la présence d'un tiers (cette histoire de caca, tout ça tout ça...)
Et encore; mon homme je lui fait confiance, on est intimes lui et moi, on partage notre vie. Il lit ce que j'écris, je sais qu'il ne me juge pas, qu'il me comprend...
Alors , ilmaginez là, écrire en présence d'inconnus.
Le principe des ateliers d'écriture, c'est qu'au départ, on définit une contrainte. Ensuite, tout le monde à 3/4 d'heure pour ecrire une histoire en respectant cette contrainte. A la fin, tout le monde lit son histoire.
Il parait que ce soir là, c'était particulièrement difficile.
Il s'agissait de replacer dans son histoire un dicton (que je n'avais absolument jamais entendu de ma vie) et de la terminer par un pastiche de 4 vers qui terminent la fable de la Fontaine de laquelle est tiré ce dicton.
J'ai donc regardé tous les autres, noircir des pages et des pages et moi, je contemplais ma feuille blanche.
Au bout d'un moment, j'ai péniblement réussi à assembler quelques mots qui formaient une histoire vaguement cohérente dans laquelle se trouvait cette fameuse expression.
J'avais tellement honte du truc que j'ai voulu l'effacer. Le problème c'est que les autres m'avaient vu écrire, ils ne m'auraient pas laissée m'en tirer comme ça.
De toutes façons, je n'avais pas assez de gomme. J'ai pensé partir en courant, je suis allée jusqu'à envisager de MANGER MA FEUILLE!!!!
Et puis non. On dit souvent que le ridicule ne tue pas, vérifions donc.
J'ai regardé les minutes s'égrainer, mon inspiration s'enfuir et les autres écrire et écrire encore.
Et comme le veut la tradition:"honneur aux nouveaux, allez y, commencez donc par nous lire votre histoire".
J'ai donc lu ma demi page.
Et les autres on lu leurs 3 pages.
Bien sur, leurs histoires étaient toutes magnifiquement bien écrite.
Et la mienne était...une version assez personnelle de cette expression. Mon histoire m'a fait pensé aux vidéo d'Eric et Ramzy...
Et comme vous vous le demandez tous, cette expression était : "faire la mouche du coche"....
mes chers amis blogeurs, si le coeur vous en dit, je vous laisse relever le défi...
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