mardi 25 juin 2013

Retour aux sources

C'était bizarre de retourner là bas.
Vraiment.

J'avais laissé cet endroit comme ça, l'impression de partir discrétos.
Pas même un pot de départ.

C'est assez étrange, mais, de la même façon qu'en arrivant, je n'avais pas défait tous mes cartons (des fois que je reparte fissa), je suis repartie en gardant un pied là bas.
Puis, mine de rien, j'y étais jamais retourné vraiment, juste passée en coup de vent. Pas le temps de retourner voir les collègues, pas le temps de passer du temps.

Et puis les collègues sont partis au fil des mutations...et puis les gens ont continué leur vie.

Retourner là bas et retrouver tous ces coins de rue. Je crois qu'il n'y a pas un seul coin de rue où je n'ai pas un souvenir, même si depuis le temps, j'ai oublié les noms.
Je me souviens des patrouilles de nuit où on regardait les gens chez eux, à travers leurs fenêtres. Les gens dans leur petite vie pépère, pas là, dehors à se cailler les miches pour des conneries.
Ces gens que le téléphone ne réveille pas dans la nuit.

Et puis je suis devenue ces gens qui finissent leurs journées à 18h.

Est ce que je regrette ? non. Mais ça me manque.



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