jeudi 24 septembre 2009

Je suis une VRAIE cycliste.

Sur un forum de vélo que fréquente mon homme, il était expliqué qu'on était pas un vrai cycliste tant qu'on s'était jamais fait piqué son vélo.

Bah voilà, c'est chose faite.

Aujourd'hui: une VRAIE journée de merde. Qui a commencé par une méga engueulade avec mon homme (de celles qui finissent avec des valises dans le couloir). Suite à ça, j'ai repris la cigarette (ça faisait déjà un moment qu'on recommençait à flirter en cachette elle et moi) parce que ce genre de chose attend toujours la première faille pour s'engouffrer.

Bref,
Cet après midi, je vais juste imprimer des documents dans mon établissement scolaire et pouf, quand je ressort, je retrouve mon cadenas coupé et plus de vélo.
La femme de l'accueil m'a expliqué les avoirs vu: ils étaient deux, ils avaient une grande pince et lui ont assuré que c'était leur vélo, qu'ils allaient chercher les papiers..."j'ai menacé d'appeler les flics"qu'elle me dit...
oui, ben ça bien marché comme menace, nickel, change pas de technique...

Et elle a rien trouvé de mieux à faire que de me sortir le couplet habituel sur "les arabes, vous savez, c'est pas pour dire, mais quand même c'est souvent eux"...et d'en rajouter une couche parce que bon, moi aussi, j'avais qu'a venir avec un vieux clou sans freins à la place de mon BTwin tout neuf....c'est comme son fils bah il s'est fait voler le sien aussi...

J'avais juste envie de lui foutre ma main dans la gueule.

Mais bon, comme c'est dans l'épreuve qu'on reconnait ses amis, mon homme est venu me ramasser, moi qui était en pleurs sur le trottoir, parce que bon, monde de merde quand même.
Et il m'a gentillement amenée au commissariat où un imbécile de flic (attention un pléonasme s'est glissé dans cette phrase, sauras tu le retrouver) m'a expliqué que "des vélos on en retrouve souvent, mais comme les gens connaissent pas leur numéro de série, au bout d'un an, on les détruits"...
Ça motive hein...et on me demande encore pourquoi j'ai démissionné...

Quelques heures plus tard, j'en ris...jaune encore hein, mais bon, ça passera...

De toutes façons, ce week end, je vais récupérer LE Vélo, THE Bikee, le seul, l'unique, le vélo de maman, celui qui date des 80's et qui freine pas...comme ça au moins, si je me le fais piquer, ben ils auront un accident avec, na!

Et ce soir, pour me changer les idées, je vais voir la fille au craies et on va apprendre un nouveau jeu à mon homme..ça va être bien...(surtout que nous on connait les règles et lui pas)

samedi 12 septembre 2009

Samedi

Quand j'étais à l'école primaire, pour moi le samedi était le juste équilibre en l'école et le temps libre. En effet, à l'époque, pas de semaine de 4 jours, on venais à l'école le samedi matin.
Je passais ensuite mon samedi après midi à regarder des séries à la télé (« La quatrième dimension », ou « Le magicien » comme c'était bien!) ou je prenais un bain avec mes playmobils en leur faisant une cabane entre les robinets de la baignoire.
Le samedi après midi, ma mère travaillait et mon père bricolait au sous sol. C'était mon après midi A MOI.
Souvent, cette journée se terminait en beauté par un repas en famille à la pizzéria du coin où je mangeais toujours une calzone et une mousse aux chocolat que mon père m'aidait à finir.

Je pense à ça parce que justement, on est samedi, mon homme est au boulot et tout à l'heure y a « 90210 » qui passe sur M6, la suite de Beverly Hills.
J'ai jamais franchement accroché à Berverly Hills en fin de compte, mais bon, je regarderais quand même...pour voir...
Pour le bain, c'est mort par contre...je n'ai qu'une douche; et puis de toutes façons, j'ai donné mes playmobils.

Cet après midi, c'est aussi pour moi l'occasion de regarder des vieilles photos qui remontent à l'époque où j'étais à l'école de Schtroumpfs. Là, outre le sentiment étrange que j'éprouve en me revoyant avec une cigarette à la main, j'ai envie de dire « mais quelle idée m'a pris de porter ce pantalon qui me fait un cul énorme! ». On devrait toujours se photographier de dos avant d'oser sortir de chez soi.
Allez, à la place, je vous met une photo des Champs Élysées comme vous ne les avez sans doutes jamais vus.


jeudi 10 septembre 2009

12

Si vous avez lu et aimé « Moins que zéro » de Bret Easton Ellis, essayez « 12 » de Nick MacDonell.

Tous les critiques comparent ces deux livres, c'est plus que justifié et moi, ça me perturbe.
Douze, ça a le goût, et l'odeur de « Moins que zéro »...mais ça n'en a pas la couleur et ça laisse comme un violent arrière gout de déjà lu.
Si « Moins que zéro » se déroule sous le soleil de Los Angeles, là, on se retrouve 20 ans plus tard dans la neige et le froid de New York.
Mais les personnages semblent être exactement les mêmes. Des petits riches, blasés de tout, arrivistes, nombrilistes, qu'on ne peux que détester.
Et c'est peut être ça que je regrette dans ce roman. Dans « Moins que zéro », on sentait une critique de cette jeunesse désabusée et tellement obsédés par leur propre personne et leur image qu'ils en devenaient grotesques.
Ici, c'est comme si l'auteur (qui avait 17 ans à l'époque du livre) essayait de les justifier...sans vraiment y parvenir. J'ai eu un peu le sentiment que "la norme, c'est ça" alors que j'espère que non, tous ne sont pas cons à ce point quand même.

Le point positif, c'est cette ambiance New Yorkaise, super bien décrite qui me laisse quand même à penser qu'un jour, moi aussi, j'irais là bas...

mercredi 9 septembre 2009

C'est la rentrée!

..enfin, bientôt...

Parfois, j'ai l'impression d'être la dernière étudiante de France à ne pas avoir encore fait sa rentrée. Chez nous, c'est vendredi...l'après midi hein, vas pas croire qu'on va se lever tôt pour récupérer nos emplois du temps.
D'ailleurs, grâce à la magie d'internet, je l'ai déjà mon emploi du temps...30h/semaine...on rivalise avec la fac là! Je sens que ça va être lonnng!

Enfin, je suis prête là. J'ai acheté mes nouvelles chaussures de rentrée!
Alors pour l'histoire, moi je voulais me racheter des Doc Martens noires, les mêmes que j'avais à 15 ans, mais:
1- je n'en ai pas trouvé (elles avaient pas la couture jaune!)
2- mon homme m'a dit que ça faisait chaussures de sécurité et c'est vrai qu'une fois que j'avais ça dans la tête...

Bon, coté bonne résolutions, je vais me contenter d'essayer de faire aussi bien que l'année dernière et ça sera déjà pas mal....
(pourvu que j'ai pas une classe de merde...)

vendredi 4 septembre 2009

Cheveux

Je perd mes cheveux.
Par touffes, par poignées entières.
Depuis des années...mais j'en ai toujours autant (trop d'ailleurs) sur la tête.
J'ai pensé que c'était peut être une maladie, ou le stress, ou une mauvaise alimentation.
Ce n'est rien de tout ça.
Je perd mes cheveux et puis c'est tout.
J'en sème de partout, on me suis à la trace à cause de ça.
J'en retrouve dans mon lit, sur mon canapé et dans mes vêtements bien sur. Mais il y en a aussi dans mes cours, dans les canalisations de ma douche, dans les livres que je lis, sur les vêtements de mon homme et même au boulot, j'en retrouve dans les chemises que je replie.
Je m'empêtre dans ces cheveux morts comme dans une toile d'araignée.
J'aimerais bien les avoir longs, mais là ils sont au niveau de mes épaules et c'est déjà la cata.
Couts, c'est pas ça non plus hein, parce que j'en ai tellement que ça fait une espèce de touffe hirsute et immonde que seules quelques tonnes de gel arrivent à discipliner...effet gomina et pellicules assuré.

Alors là, j'hésite à aller chez le coiffeur.
Moi ce que je voudrais, c'est ça:


Mais ce que je ferais faire, c'est un carré court...

PS: j'assume totalement la futilité de ce post.

mercredi 2 septembre 2009

Les achats du jour

Sept livres dont un neuf, encore sous plastique ("Le serment des limbes" de Jean Christophe Grangé) pour la modique somme de 5€50...
Qu'on ne vienne pas me dire que "lire ça coute cher".


Merci Emmaus...

mardi 1 septembre 2009

Septembre, en attendant

Oui, c'est une chanson

Toutes les choses ont une fin...même les mauvaises. Ainsi cet été au gout étouffant de poussières prend fin.
Avec lui s'en vont quelques illusions comme quoi la misère serait moins pénible au soleil.

A tous, j'explique que rien ne change, "toujours pareil hein!".
Alors que c'est faux, je me ment à moi même. Tout change, tout le temps parce que même si rien ne bouge, notre perception n'est plus la même.

Bientôt je vais retrouver mes camarades de classe.
Tout le monde est là.
Je suis une personne très entourée, des parents, un chéri, des amis.

Et pourtant, je crois que de ma vie, je ne me suis jamais sentie aussi seule et démunie.
On a longtemps cru que parler de ce qui n'allait pas était une façon d'aller mieux. En fait, c'est juste une façon de se rassurer, une de plus.

Chut.