jeudi 23 décembre 2010

Joyeux Noël

D'habitude j'aime bien Noël.

Mais là, hier soir, quand mon copain m'a annoncé qu'il avait perdu son boulot, ça a fini de me donner envie de partir loin, loin loin.

Pour ces qui se poseraient la question, non, il n'a pas fait de connerie, c'est juste que le pôle emploi a décidé de supprimé les subventions des emplois aidés, ce qui a pour effet de mettre dans la merde à la fois les salariés, mais aussi les employeurs.

Joyeux Noël avec l'administration française! Whouhou!


Donc voilà, cette année, j'ai pas envie que ce soit Noël.

Parce que j'évite de plus en plus de gens pour ne pas avoir à leur donner de mes nouvelles (et leur annoncer ainsi ouvertement que oui : ma vie c'est de la merde).

Et ces gens que j'évite, y en a dans ma famille.

J'en ai marre des « mais t'as pensé à envoyer un CV à Mac Do? » et de ce genre de conneries.


Y a pas longtemps, je discutais avec quelqu'un à qui j'expliquais que je me sentais mieux dans mes pompes aujourd'hui qu'à 20 ans.

C'est vrai, à 20 ans, j'habitais à Saint Étienne et j'étais au chômage...

Dix ans plus trad, j'en suis toujours au même point.

Finalement, la « précarité des jeunes », quand ça s'arrête, c'est pas parce qu'on est plus précaires, c'est parce qu'on est plus jeunes.


Parfois j'aimerais vraiment être quelqu'un d'autre. Juste une journée comme ça, pour voir.


samedi 4 décembre 2010

J'ai envie de neige.

Je sais, partout, on ne nous parle que de la météo, du froid qui s'installe et de la neige qui tombe.

C'est chiant les gens qui parle de météo. C'est le sujet de discussion qu'on a avec les gens qu'on ne connais pas et à qui on ne sait pas quoi dire.

Mais moi j'ai envie d'en parler, tant pis pour vous, ici c'est mon blog et c'est moi qui choisi les sujet (et si ça vous plait pas, j'attends vos propositions).


Bref, il neige.

Ce truc blanc recouvre tout et de chez moi, je n'entend plus le bruit des voitures.

J'ai envie d'aller faire du ski avec mon papa.

J'ai envie de faire des bonhommes de neige avec mes cousins (OK, le plus jeune a 17ans, même lui a passé l'age).

J'ai envie de faire des ballades au milieu des champs immaculés.

J'ai envie de boire du cacao au coin de la cheminée (ou du radiateur vu que je n'ai pas de cheminée) en regardant la tempête dehors.

Ici, ça fond.

Hier chez mes parents il en est encore tombé 10 cm mais ici ça fond et les voitures reviennent.

Je veux de la neige.

Partout, des congères, des kilos et des kilos de neige.

Je veux que la neige empêche les gens de sortir de chez eux, que les magasins ne soient plus approvisionnés, comme l'année dernière.


Je ne sors pas de chez moi.

Mes seules sorties sont pour faire les courses et j'ai horreur de ça.

Je n'ai pas d'autres occasions.

Pas d'argent à dépenser, rien à voir ou à faire là dehors.

Je n'ai pas envie de voir du monde.

Voir du monde, ça veut dire dépenser de l'argent, pour prendre le bus, boire un verre, apporter un gâteau et de l'argent je n'en ai pas.

Je veux qu'il y ait de la neige pour que tout le monde soit comme moi.

Pas pour les mêmes raisons, mais tous dans le même bateau.


vendredi 15 octobre 2010

Commentaire

Parfois, je voudrais laisser des commentaires sur certains articles, mais je n'ose pas.
J'ai peur de paraitre aigrie, peur de mal m'exprimer, peur d'être mal comprise, critiquée ou jugée.

Donc à la suite de ce que j'ai lu chez Chulie et chez Zelda, je me rend compte que j'ai suivi ce « tu es responsable de ton boulot de merde, t’as qu’à reprendre tes études, changer de boulot, être plus combatif ». Je l'ai appliqué ça à ma propre vie.

Lassée de ne pas avoir de boulot, à l'age de 24 ans, j'ai choisi de m'engager dans un secteur qui embauchait.

Je bossais non stop, j'étais rappelée au milieu de la nuit ou pendant mes jours de repos. Je vivais avec mes collègues, pour le meilleur (les barbecue les soirs d'été) et pour le pire (mon chef derrière sa fenêtre à surveiller toutes les personnes qui venaient chez moi).

Je gérais les crises des autres, mais on me reprochait toujours de ne pas en faire assez.

On m'a aussi reproché d'avoir invité mes parents chez moi pour Noël : « visiblement, votre priorité n'est pas votre carrière ».

Et puis un jour, j'en ai eu marre, un jour j'ai craqué et comme j'avais un chéri sur qui je pouvais (et je peux toujours) compter, j'ai décidé de reprendre ces études que je n'avais jamais pu faire. Parce que oui, espérer trouver un travail correct avec un niveau bac, de nos jour c'est une utopie.

Partir n'était pas un choix. C'était une décision. J'ai pris la décision de changer de cap comme on prend la décision de soigner un cancer. On a le choix de ne pas le faire, mais on sait que si on ne le fait pas, ça va nous tuer.

Je pèse mes mots. Quelques semaines avant mon départ, un collègue s'est suicidé, puis un autre a fait une tentative quelques mois plus tard.


Je passe les détails sur mes 2 ans d'études où mon mec était au chômage. J'ai obtenu mon diplôme. Bac +2 à 29 ans. C'est pas flamboyant, mais c'est mieux que rien.


Aujourd'hui, je n'ai pas de travail, et comme j'ai eu la bonne idée de démissionner, je n'ai pas droit au chômage.

J'ai passé des entretiens, mais on me reproche mon manque d'expérience. Je me suis inscrite en intérim, mais là aussi, on m'a répondu que je n'avais pas d'expérience et que les employeurs demandaient des gens expérimentés...

L'histoire de l'œuf et de la poule.


A une époque de ma vie, comme beaucoup de gens je pense, je rêvais de faire une carrière artistique. On m'a répondu, et à juste titre, que ce n'étais pas un plan envisageable, que j'allais vivre dans la précarité, que je n'aurais pas de revenu fixe, que je ne pourrais pas faire vivre une famille avec ça.

Là, j'en suis au même point mais ce que je cherche, c'est juste un boulot normal.

Autour de moi, mes amies font des enfants, achètent des appartements, se marient.

Je me dit que ce n'est pas la vie que j'ai envie d'avoir, mais finalement, ce n'est pas un choix.

Alors oui, aussi paradoxalement que ça puisse paraître, je m'inquiète pour ma retraite.

Je les entend bien les « tu ferais mieux de bosser avant de te soucier de partir en retraite ». Sauf que si je bosse pas, je n'aurais jamais de retraite. Et si les gens ne partent pas en retraite, les postes auxquels je pourrais prétendre seront occupés.

Et au fond, je me dit que pour beaucoup de gens, comme pour moi, cette histoire de retraite n'est que la conséquence d'un malaise plus profond.

mercredi 13 octobre 2010

Grenoble me manque.

Je crois que plus que la ville en elle même, ce qui me manque, c'est la vie que j'avais là bas.

Avec le recul, bien sur, je me rend compte que j'aurais du en profiter plus, voir plus de monde, partager plus de choses, sortir de ma coquille.

C'est sur que c'est pas ici que je vais le faire, c'est impossible.

Ici les gens ont des a prioris, ou ils se connaissent tous depuis l'école primaire.

Même si c'est faux, je le sais.

De même que je sais qu'il ne fait pas plus moche ici que là bas.

Pour moi le ciel est gris tous les jours, et même si il ne l'est pas, le gris des murs se reflète dedans.


Les soirées jeu du jeudi soir me manquent.

La bière n'a pas le même goût sans la Fille aux Craies et je sais plus avec qui partager mes cakes.


Les déplacements en vélo me manquent.

Même quand il faisait froid, même quand j'arrivais chez moi mouillée dans mon petit appartement où je retrouvais mon chômeur adoré.

Aujourd'hui, la chômeuse c'est moi. Sans aucun revenu depuis 4 mois.

A m'entendre dire inlassablement qu'il n'y a pas de poste à pourvoir ou que quelqu'un de plus expérimenté que moi a été retenu.

Parfois j'ai l'impression que dans 10 ans j'en serais toujours au même point. Il y aura toujours quelqu'un de plus expérimenté.

Plus ça va et moins j'y crois.

Les cours me manquent.

Me lever le matin pour faire quelque chose avec d'autres personnes me manque. Parfois je ressort mes stylos et j'ai envie d'écrire des pages et des pages.

Mais tout ce que j'ai à recopier ce sont des recettes de cuisine que je ne ferais jamais.

La Bastille et la vue sur Chamrousse me manque.

Je ne vois plus le Vercors de ma fenêtre, pourtant il continue de me hanter.

Ses photos sont là, dans mon téléphone portable, comme les SMS d'un ex que je relirais pour me faire du mal.



mardi 5 octobre 2010

"La forêt des Mânes"

Ouvrir un livre de Jean Christophe Grangé, pour moi, ça veut dire me couper du monde.

Je sais quand j'en entame un que je ne vais plus rien faire d'autre que lire dans les jours à venir.

Et puis la nuit aussi, tard.

Ses histoires ne sont absolument jamais crédibles. L'intérêt n'est pas là.

C'est toujours assez violent, on se dit heureusement que c'est un livre et pas un film...même en livre j'arrive à faire des cauchemars (je suis une personne sensible, oui, je sais).

Les personnages sont improbables, là c'est une juge qui se transforme en wonderwoman à la recherche d'un tueur sanguinaire. Elle ne dort plus, elle se bat contre des trucs 8 fois plus forts qu'elle, elle sauve même un pompier des flammes.

Non, mais l'intérêt n'est pas là.

L'intérêt c'est ce suspens si bien dosé. C'est chaque chapitre qui donne envie de lire celui d'après.

Les livres de Jean Christophe Grangé sont toujours d'énormes pavés : on sait qu'on en aura pour son argent (façon de parler puisque pour ma part, je les empruntes à la bibliothèque).

Et surtout, chacun de ses roman nous emmène dans une contrée lointaine et mystérieuse.

Là on s'en va en Amérique du sud. Et comme à chaque fois, on a l'impression d'y être.


vendredi 24 septembre 2010

Le collant

Le collant a été inventé par Satan.
Si les avis des historiens divergent quant à la date de cette invention, son origine est aujourd'hui incontestée.

La preuve par 4 :

1- Le collant file. Toujours, et ce n'est jamais au bon moment.
En effet, le collant ne file pas quand on est tranquille à la maison après une dure journée de boulot ou pendant un dimanche après midi douillet. Non, le collant file dans le bus quand tu pars de chez toi et que t'en en a pas de rechange dans ton sac.

2 - Le collant gratte, et ne me dites pas que ça ne m'arrive qu'a moi (si? bon, c'est vrai que j'ai la peau sensible, j'ai des allergies cutanées à peu près à tout).

3 - Le collant est taillé comme un sac. Déjà, il n'y a pas devant, ni de derrière ce qui fait qu'il monte toujours plus haut devant que derrière... Mais en plus, il est toujours trop large aux jambes et il boudine la taille...au point de laisser une charmante marque rouge tout le tour du bide.

4 - Le collant glisse. Parce que même si il serre la taille A MORT, il y a toujours un moment où l'entrejambe du collant se trouve au niveau de tes cuisses.

Le collant est à la femme ce que le cintre est à Pierres Desproges.

J'en était arrivée à ces conclusions alors que j'essayais les multiples paires que je possède, bien cachée derrière la fenêtre de ma chambre, lorsque le peintre qui refait la façade de l'immeuble d'en face m'a fait coucou de la main. J'ai un doute quant à l'opacité de mes rideaux...

samedi 11 septembre 2010

Tout doit disparaitre

Encore un livre que j'ai commencé à 15h et fini le même jour à 23h...mon abonnement à la médiathèque, je le rentabilise.
Je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce livre, comme ça, un peu par hasard.
L'auteur est Mikael Ollivier : je ne connais pas.
La couverture n'est pas particulièrement attrayante.


Bref, hop, dans mon sac.
Arrivée chez moi, je vois le petit autocollant jaune : un roman pour ado...
Et merde.
J'aime pas les romans pour ados.
J'aime pas les films pour enfants.
J'ai 30 ans et non je ne paye pas 9€ une place de ciné pour aller voir Toy Story.

Mais en fait, ce livre est vraiment bien!
Hugo est un ado (ça permet au public de s'identifier hein). Ses deux parents sont profs et tout la famille part vivre sur l'ile de Mayotte pendant 4 ans.
Choc, pour Hugo.
Mais ce qui moi m'a étonnée, c'est que les questions qu'il se pose sont intéressantes et que j'ai pas l'impression que ce sont des questions qu'on soulevait auprès des adolescents quand j'avais 15 ans. Si ce livre s'adresse vraiment aux adolescents (parce qu'en tant qu'adulte, j'ai vraiment accroché) c'est peut être qu'on les prend peut être moins pour des cons que ce que je croyais.

La deuxième partie du livre se passe lors de son retour en métropole. Là, le choc des cultures est encore plus grand. Hugo se rend compte de l'absurdité de notre société de consommation à outrance.
Bon, j'en raconte pas trop (déjà parce que je n'y arrive pas hein...), mais vous aurez compris que je vous recommande ce bouquin.
Ne serais-ce que pour cette relation si particulière entre un ado et la documentaliste de son collège...
Oui, les documentalistes sont des gens biens.
(embauchez moi)

lundi 30 août 2010

J'aime les matins.

J'aime me lever, enfiler un peignoir et préparer mon petit déjeuner.
J'aime les émissions matinales à la radio et à la télé.
J'aime l'odeur du café qui passe lentement, goutte à goutte...même si je préfère boire du thé.
J'aime l'odeur du pain qui grille, la confiture qui colle.
L'éclat du jus d'orange dans mon verre.
J'aime regarder le jour se lever par la fenêtre en me disant qu'aujourd'hui tout est possible, tout est à faire.
J'aime sortir dans la rue le matin, sentir l'air encore frais, croiser ces gens pressés qui vont au travail.

...le travail...

Le problème, c'est que quand on a pas de travail, on a aucune raison de se lever si tôt, de voir le jour apparaître.
On a même toutes les raisons du monde de rester au lit plus longtemps.
Et moi je ne suis pas grasse matinée du tout.

Alors chers lecteurs, je vous le demande, s'il vous plait, croisez les doigts pour moi.
Aidez moi à retrouver ces matins.

(Et toi, recruteur que je vais rencontrer demain, si tu passes par là, s'il te plait, choisis moi!)

mercredi 4 août 2010

D&co

Je m'habitue peu à peu à mon nouvel appart.
Les murs sont très blancs, ça fait un peu hôpital.Et puis les anciens locataires avaient mis des crochets partout.
Les murs ont été repeints depuis, mais les crochets sont restés.

C'est là que m'est venue l'idée de récupérer les vieux cadres que j'avais et de les mettre après ces crochets.
Ok, c'est pas très beau et en plus il est évident que les anciens occupants n'avaient pas leurs meubles disposés de la même façon que nous...

mardi 13 juillet 2010

J'aime pas l'été

Il fait trop chaud et les journaux sont plein de gens à la plage.
Les rues sont désertes.
On a tout le temps soif et les vêtements qui collent à la peau.
Y a plus que des rediffusions des "meilleurs moments de l'émission" à la radio et à la télé.
Ma voiture n'est pas climatisée et y a moins de transport en commun que le reste de l'année.

Vivement septembre...

samedi 3 juillet 2010

Le retour

Il y a quelques temps, j'expliquais quelques trucs chez Chulie...

Aujourd'hui, je suis de retour dans la Grande Ville. Celle où tout est vert sauf le paysage.

Je devais partir juste 2 mois pour mon stage. Je ne suis jamais revenue à Grenoble.
Oh, si, le temps de faire quelques cartons et de résilier quelques abonnements. Le temps de passer mon oral.

J'ai même pas dit au revoir à la Fille aux Craies, et pourtant, elle va me manquer...

Me voilà ici, mon nouveau chez moi.
J'ai emménagé dans un appartement 2 fois plus grand pour le même prix que mon studio dans la banlieue de Grenoble.
Ici il n'y a pas d'espaces verts, mais la campagne est à coté.
Mes parents sont à une demi heure de route.
J'habite dans un quartier de petits vieux où la boulangère appelle les gens par leur nom et leur sert «la même chose que d'habitude ».

Ça sera peut être pas si mal...

lundi 7 juin 2010

On prend les mêmes et on recommence

Il y a encore quelques semaines, là, il y avait mon bureau...


Les plaques de couleur c'était mes étagères...
Et voilà, c'est fini, on repart, on remballe tout. Deux ans de vie dans des cartons.
On ne sait pas encore où on va les déballer.

Pour lui, c'est un nouveau départ, un nouveau boulot qu'il attend depuis 2 ans.
Pour moi c'est la fin de mes études et la fin de Grenoble.

Parce que bon, ici, même si les loyers sont exorbitants, c'est assez agréable à vivre.

Ce matin, en retournant à l'école, mon école, sur ce trajet que je fais tous les jours depuis 2 ans, j'ai remarqué plein de trucs que j'avais jamais remarqué.
Les oiseaux qui chantent, le soleil sur les montagnes...
...non c'est pas vrai, il faisait gris.
Mais dans le tram, y avait quand même des gens qui ne faisaient pas la gueule...et ça c'est rare.

Les choses prennent soudain plus de valeur quand on sait qu'on va les perdre.

mercredi 26 mai 2010

On est perdus dans Marseille!

Pour me changer les idées, ce week end, mon homme a décidé de m'emmener à Marseille.


Dans cette ville, ils servent le Perrier dans un verre CocaCola et le Coca dans un verre Perrier...

...mais c'est pas grave, parce que c'est super joli et j'ai quand même super les boules d'être rentrée...

dimanche 9 mai 2010

Musique

J'ai des gouts musicaux très éclectiques.
Je connais par cœur les 6 premiers albums de Metallica.
J'ai vu NTM en concert et c'était juste énorme parce que j'attendais ça depuis des années et que Joey Starr quoi!
J'hésite à acheter le dernier album de Gaétan Roussel. J'ai plein de trucs de Louise Attaque et de Tarmac et j'adore ce mec.
Ma sonnerie de portable c'est une chanson de Snoop Dogg.
Je connais "Salut à toi" des Béru par coeur.
En ce moment, j'ai "Black Sand" de Bonobo en boucle dans la voiture.
Les chansons de Pink Floyd me rendent quand même toute chose à chaque fois.

Mais aujourd'hui, le truc que j'ai vraiment adoré, c'est ça :

dimanche 2 mai 2010

Défouloir

On est dimanche après midi, dehors il fait gris, froid et il y a quelques averses.
Mon mec ne rentre qu'a 19 heures et demain il repart pour Grenoble.
Toujours pas de boulot en perspective, ni pour lui ni pour moi.
3ème mois sans revenu.
Je devrais rédiger mon mémoire mais j'ai réussi qu'a écrire 10 lignes en plus d'une heure et demi.
Demain je retourne en stage.
Mes cheveux sont trop longs et tout plats et mon pull fait des bouloches => objectivement : j'ai une touche de merde et en plus j'ai froid aux pieds.
La radio derrière moi passe "Sensualité" d'Axelle Red.

Si on peut mourir d'ennui je suis en sursis...

lundi 19 avril 2010

Le jour où j'ai fini Millenium

Oui, j'ai quelques années de retard sur tout le monde, mais je faisais durer le plaisir.
Le problème avec Millenium, c'est que je sais que je pourrais plus jamais en lire un nouveau, un que je ne connais pas.
Ce que j'aime bien dans Millenium, c'est ce climat Suédois qui me rappelle tant le climat de la Haute Loire où je vis temporairement. Ça me permet de supporter de porter une veste au mois de mai. Je me dit que je ne suis pas la seule à ENCORE devoir gratter le pare brise de ma voiture le matin.
Si la dame du catéchisme avait raison, il y a quelque part un endroit où Stieg Larsson est actuellement en train d'écrire une suite à Millenium et où Bob Marley enregistre de nouveaux album.
J'ai longtemps douté de l'existence d'un tel endroit pour des raisons évidentes de surpopulation. En effet, si les morts vont au paradis, vous imaginez la taille de l'infrastructure qui permettrait d'accueillir plus de 2000 ans d'âmes humaines.
D'un point de vue logique, la réincarnation m'a toujours parue beaucoup plus vraisemblable.

Toujours est-il que j'ai fini Millenium :(
...mais j'ai Paul Auster qui m'attend :)

jeudi 15 avril 2010

Des noeuds dans ma tête

Voilà, depuis tout à l'heure, j'essaye d'écrire un article et puis les mots ne sortent pas. C'est pas comme je veux, c'est pas ce que je voulais dire et puis j'oublie des choses et les idées ne s'imbriquent pas.
Dès que j'aligne 3 mots, je me dis : non, je ne peux pas écrire ça, les gens vont penser que je suis dépressive.
..le problème, c'est que ça fait un moment que ça dure, alors, soit je suis vraiment dépressive, soit je suis pas faite pour avoir un blog...

lundi 12 avril 2010

L'art n'est pas mort

Aujourd'hui, j'ai décidé de "profiter" de mes vacances imposées pour travailler sur la bibliographie de mon mémoire.
Comme l'IUT est fermé, je me suis donc rendue à la BU, ce matin, à la première heure.
Une demi heure de tram.
"Ah mais le serveur est en rade, je ne peux pas vous enregistrer, repassez cet après midi".
Une demi heure de tram.
Arrivée chez moi, après manger je constate que le catalogue de la bibliothèque est de nouveau accessible en ligne.
Une demi heure de tram.
"Ah mais non, ça ne marche toujours pas hein....Mais ça sera remis en marche avant ce soir, on ne sait pas quand".
Bon, j'en profite pour continuer mes recherches.
Y a un article de journal qui m'intéresse.
J'en ferais bien une photocopie.
C'est 5 euros les 60 photocopies et on ne peux payer que par carte bleue.
Je n'ai pas de carte bleue.
Et puis j'en veux qu'une moi photocopie.

Ben j'ai recopié tout l'article à la main.
De toutes façons, j'avais un peu que ça à faire.

Et puis comme l'informatique était réparé, je suis rentrée chez moi.
Une demi heure de tram, sous la pluie en écoutant les info qui ont raconté 50 fois l'histoire de ce jeune homme qui s'est fait poignarder en plein centre ville de Grenoble.
Je préfère habiter en banlieue, ça craint moins.

Enfin, en attendant le tram sur le campus, au milieu de cette journée pluvieuse et triste, y a quand même ceci qui m'a redonné le sourire:


Comme quoi même dans la plus pourrie des journée, parfois, juste un petit truc suffit.

mardi 6 avril 2010

Au dela de cette limite, votre ticket n'est plus valable

...parfois les gens me saoulent tellement que je change mon nom sur Facebook pour pas qu'ils viennent me casser les noix...
(oui, je ferais mieux de désactiver mon compte)

Parce qu'ils vont demander la note de projet tutoré sans moi et sans m'en parler.
Parce que tout le monde leur manque sauf moi.

Caliméro un peu quand même.

Alors qu'en vrai je viens de commencer un stage qui s'annonce as trop mal et assez intéressant.
Je suis en vacances à la fin de la semaine (et je suis la seule de ma classe à être dans ce cas).
D'ici là je suis chez mes parents.
Mon chat fait la sieste sur mon lit.
Dans les oreilles j'ai ça :

J'ai un bon stock de thé vert et de Earl Grey aux agrumes.
Quelques épisodes de la saison 3 de Damages.
Et puis je lis ça :
(oui, la tête du mec fait flipper)

Finalement, les cons on en a pas besoin.
C'est juste que j'ai cru qu'ils allaient me manquer...

...et puis non

samedi 27 mars 2010

On avait cru que ça ne finirait jamais et pourtant, voilà venir la dernière ligne droite.
Une longue semaine indigeste de partiels, un stage chez papa/maman au pays de la potée et de la soupe aux choux, une soutenance et puis plus rien.
Cette semaine sera la dernière fois où je m'assoirais dans ces salles de classes avec ces gens.
Et puis ça sera le retour dans le grand bain.
Alors bien sur, j'aurais mieux à faire que d'être là à vous raconter tout ça.
Mieux à faire que de passer mes soirées à bouquiner des futilités.
Mais j'ai le sentiment que si je consigne pas tout ça par écrit, là, maintenant, tout se suite, ça va m'échapper.
C'est comme ces deux années.
Au début je me suis dit que je ne travaillerais plus, que j'aurais plus de temps pour mon blog.
Et puis au final...ben vous l'avez constaté hein.
C'est un peu comme si je n'avais plus rien à raconter.
Y a moins de trucs qui me révoltent.
Et puis du temps pour moi, du temps pour penser, j'en ai encore moins qu'avant...

vendredi 19 mars 2010

Le petit moral

Les élections régionales
Le chômage en hausse
Un policier tué
Les supporters de foot
Le retour du soleil
La fin de mes études
Les enfants qui sortent de l'école
Le parti socialiste, l'UMP, Europe écologie, le front national
La réforme de la santé aux États Unis
Les recherches d'emploi
Les sans abris, les sans papiers
Le téléphone portable, internet...

...

parfois j'ai envie d'aller élever des chèvres dans les gorges du Verdon...sans la télé

samedi 13 mars 2010

Mon prochain appart

J'aime bien ma chambre cocon.
J'adore me coucher sur mon lit et regarder passer les nuages par le vélux en écoutant les voitures dans la rue.
J'aime bien regarder les gens au feu rouge quand je suis assise à mon bureau.
Chaque matin, j'admire les Alpes en ouvrant mes volets (enfin, pas en ce moment parce que c'est tout couvert).
Mais bon...

Mon prochain appart, il aura une chambre avec une porte qui ferme.
Une salle de bain où on ne sera pas obligés d'enjamber les chiottes pour aller dans la douche.
Une cuisine avec un lave vaisselle.
Un salon avec un grand canapé d'angle et des plantes, mes plantes.
Dans l'idéal, mon prochain appart il aura un balcon où je pourrais sortir m'intoxiquer les poumons.
Je veux pas un grand truc...juste ça.
J'ai vraiment hâte de finir mes études et de trouver du boulot...

mardi 2 mars 2010

Les mardis.

Les mardis, mon emploi du temps il est tout pourri.
J'ai cours de 8h à 10h.
Quand je rentre chez moi, il est 10h et le couloir de l'immeuble sent bon le café des voisins.
Du coup, je m'en fait un.

A midi,je mange avec mon chéri. Pour une fois, je peux.
Je retourne en cours à 13h, mais comme c'est un cours qui se déroule aux archives, c'est un peu plus loin.
Je fais donc une petite ballade en vélo.
Les jours comme aujourd'hui, où il fait beau, c'est sympa.

Je n'ai pas cours de 15h à 17h.
J'essaye de me trouver un ordi, je me cale sur msn (je n'ai plus le temps le soir) et Twitter en écoutant de la musique.
Bon, c'est rare, la plupart du temps, comme on a beaucoup de travaux de groupe, j'ai souvent un exposé à préparer avec quelqu'un.
Avant d'aller à mon dernier cours de 17 à 19h, on prend un thé avec les filles de ma classe.
Et comme ce dernier cours de la journée est très très chiant, on passe 2à discuter, bouquiner ou faire des jeux.

Je sais pas si j'aurais mon semestre à ce rythme là.
En attendant, ça m'aide à supporter le mardi.

dimanche 7 février 2010

Non

En tombant là dessus, je me suis dit que non, décidément, je n'ai pas envie de retourner vivre là bas.
Déjà, cet accent, je ne m'y referais jamais.
Et puis, imaginer que je vienne à l'attraper?


t'es pas de sainté toi? Mc Pampille une journée de fou
envoyé par jue999. - Découvrez de nouvelles destinations en vidéo.

Non, sérieusement, je préfère encore l'accent vosgien de mon chéri...et pourtant, l'accent vosgien quoi!

Et encore, là vous avez rien sur le climat...du vent et puis de la pluie...et quand il neige, vu que ça monte de partout, tout le monde est bloqué...

En même temps, si c'est le prix à payer pour avoir du boulot...

jeudi 4 février 2010

Lecture du moment

Oui, je doit être une des rares personne à n'avoir point lu de Marcel Pagnol.
Mais j'ai vu les films hein!

Et puis l'autre jour, chez mon fournisseur de livres habituel (si si, tu le connais, c'est cette association crée par l'Abbé Pierre à qui les gens donnent les objets qu'ils ne veulent plus et qui me propose les livres de poches à 50 centimes pièce), je tombe sur ça :Alors oui, la couverture est d'époque hein...
Et c'est drôlement bien en fait.
Contrairement au film, je trouve qu'il y a un humour dans la façon de décrire les personnages qui me plait bien.
J'ai hate d'aller me coucher pour lire la suite (même si je connais la fin...).

En fait, j'essaye de me remettre de ça :
(oui, ilvient du même endroit)
Le problème avec "La maison aux esprits" c'est que c'est un de ces bouquins énormes qui raconte la vie des personnages depuis avant leur naissance. Alors on sait tout d'eux, on les connait bien.
Et puis comme le livre est gros, on met un peu de temps à le lire.
On voit les personnages évoluer, grandir. Ils nous accompagnent dans notre vie de tous les jours, ils sont là, au fond de notre sac. Au moindre temps mort, on file les retrouver.
Ils étaient là quand je stressait pour savoir si j'allais avoir mon semestre.
Ils étaient là quand j'ai appris que mon copain arrivait en fin de droit dans 2 semaines.
On s'attache à eux.

Et puis un jour, le livre se termine.
On le referme et on le pose sur l'étagère en se disant "ah, celui là il était bien, vivement que j'en retrouve un qui me plaise autant".

Mais au fond, on a quand même un pincement au coeur.

dimanche 24 janvier 2010

Procrastination dominicale

Je devrais écrire le plan de notre rapport de projet tutoré.
Avez vous remarqué à quel point lorsqu'on a un truc important à faire, tout le reste parait tout à coup beaucoup plus attractif?

Me voilà ici.

Jeudi, ce dossier sera rendu et une page de mes études se tournera.
Projet tutoré : fini.
Fini les prises de têtes parce que tout le monde arrive toujours en retard aux réunions.
Fini de courir après les autres "et on fait comment? je sais pas..."
Un truc en moins.
Il en reste d'autres...le stage, le mémoire et sa soutenance...
Quelques examens encore.

Mais j'en voit le bout. Quelques mois et c'est terminé.
Replonger dans le bain du monde du travail...et de sa recherche...

Ce qui me fait peur c'est que je ne voit pas ce qu'il y a après.
Ni quoi, ni où...

Et je me surprend parfois à rêver d'un ailleurs...

dimanche 17 janvier 2010

Dimanche cocooning

Dire qu'il y a trop d'arabes dans les centre commerciaux, c'est passé...comme une lettre à la poste.
Ça fait des semaines qu'elle nous gonfle avec ce genre d'énormité mais que personne ne dit rien.(à part mon homme qui a souvent de bonnes réparties, il faut l'avouer)

Par contre, quand moi j'ai dit que les vidéos de Bollywoood qu'on nous montrait étaient souvent de mauvaise qualité, je me suis fait traitée de raciste.

Je suis la grande méchante louve...
Celle qui trichait aux cartes quand elle était petite...

J'ai repris la cigarette, il y a un moment déjà...
Astucieusement, je m'était dit qu'il fallait mieux que je ne le crie pas sur tous les toits. De nos jours, on peut faire chier les gens pour tout un tas de connerie, mais fumer une clope tranquillou chez soi, c'est quasi criminel.
« Ben oui, tu vas mourir plus tôt, dans d'atroces souffrances espèce de toxicomane, tu devrais penser à tes enfants, t'es qu'une égoïste... »
Des enfants j'en ai pas...et y a des jours où quand je regarde mes congénères, je me dit que je n'ai pas spécialement envie de vieillir à leur cotés...

Du coup, aujourd'hui, mon chéri est partit voir des amis en Suisse et moi j'ai prétexté un TAS , de boulot pour rester chez moi TOUTE SEULE, à buller devant la télé et à bouquiner mes livres que de toutes façons ils ne comprennent pas. (« L'élégance du hérisson » est parait-il plein de de mots compliqués)

dimanche 10 janvier 2010

La neige...

En ce moment, le matin, quand j'ouvre mes volets, je vois ça:
Et samedi soir, j'ai assisté à ça. Là, je pensais à Robin dans "How I met your mother", quand elle parle de son Canada natal.
En tous, cas, c'était le premier matche de hockey auquel j'assistais, et j'ai trouvé ça super sympa...même si les bruleurs de loups ont perdu...
Pour repartir, nous avons du pousser la voiture qui était bloquée dans la neige.
Ensuite, nous sommes arrivés de justesse au Mac Do qui fermait avec 2 heures d'avances, exceptionnellement, car, n'ayant pas pu être livré à cause de la neige, ils étaient en rupture de certains produits.
Ma copine L. m'expliquait ensuite que le supermarché vers chez elle a du fermer ses portes toute une après midi car le poid de la neige menaçait le toit de s'écrouler.

A la télé, on arrête pas de voir des gens qui se plaingent que c'est pas normal, que le gouvernement / les municipalités devraient faire quelque chose, les routes ne sont jamais assez dégagées, quand elles le sont, c'est les trotoirs qui ne le sont pas...

Mais moi j'aime bien.
Ca nous remet un peu à notre place petits humains de merde que nous sommes.
J'aime telement que, ne pouvant plus prendre mon vélo à cause des plaques de verglas, je vais en cours à pied (au lieu de prendre le tram comme toute bonne feignasse qui se respecte)...j'admire.
Le paysage. Les voitures bloquées sur l'autoroute. Les commerçants qui déneigent devant leurs boutiques, les cyclistes courageux et avanturiers qui dérapent, les gamins emitouflés dans leurs doudounes...
J'aime bien. Comme si je redécouvrais la ville.
Et cet après midi, j'ai fait une bataille de boules de neige.