jeudi 10 septembre 2009

12

Si vous avez lu et aimé « Moins que zéro » de Bret Easton Ellis, essayez « 12 » de Nick MacDonell.

Tous les critiques comparent ces deux livres, c'est plus que justifié et moi, ça me perturbe.
Douze, ça a le goût, et l'odeur de « Moins que zéro »...mais ça n'en a pas la couleur et ça laisse comme un violent arrière gout de déjà lu.
Si « Moins que zéro » se déroule sous le soleil de Los Angeles, là, on se retrouve 20 ans plus tard dans la neige et le froid de New York.
Mais les personnages semblent être exactement les mêmes. Des petits riches, blasés de tout, arrivistes, nombrilistes, qu'on ne peux que détester.
Et c'est peut être ça que je regrette dans ce roman. Dans « Moins que zéro », on sentait une critique de cette jeunesse désabusée et tellement obsédés par leur propre personne et leur image qu'ils en devenaient grotesques.
Ici, c'est comme si l'auteur (qui avait 17 ans à l'époque du livre) essayait de les justifier...sans vraiment y parvenir. J'ai eu un peu le sentiment que "la norme, c'est ça" alors que j'espère que non, tous ne sont pas cons à ce point quand même.

Le point positif, c'est cette ambiance New Yorkaise, super bien décrite qui me laisse quand même à penser qu'un jour, moi aussi, j'irais là bas...

Aucun commentaire: