Bordeaux

Ca y est, ça c'est fait.
Je ne reviendrais pas sur l'examen en lui même, sachez juste qu'au moment de me retrouver devant ma feuille blanche, mon stylo refusait d'écrire ces mots qui ne venaient pas dans mon cerveau...

Question: "A quoi reconnait on une bonne œuvre littéraire?"
Réponse de Radha: "elle n'est pas écrite par Marc Levy".

Je ne vous parlerait pas de l'oral non plus qui s'est soldé par cette question dans ma tête au moment de franchir la porte "mais putain, qu'est ce que je fais là moi?"

Bon, sinon, j'ai passé 3 jours à Bordeaux, logée dans un hôtel au beau milieu d'un quartier de merde (j'ai quand même du enjamber un clochard qui cuvait couché sur le trottoir pour pouvoir rentrer...)...

J'ai pris quelques photos qui m'ont permis de découvrir que, non , je ne suis pas douée pour la photographie. Des photos sous la pluie, et des photos de la Garonne qui a toujours cette belle couleur d'égout:

Et puis j'ai marché.
En sortant de ce putain d'examen, j'ai marché.
Y en a qui boivent pour oublier, moi, je marche.
J'ai marché pendant 4 heures dans les rues de la ville.
J'ai croisé des gens des magasins, des bagnoles.
Il a commencé à flotter.
J'ai sortit mon parapluie et j'ai marché.

Sans pour autant savoir ce que je foutais là, je me suis dit qu'en ce qui concerne mon avenir,c'est vraiment pas gagné.

Au bout d'un moment, je savais pas trop où j'étais, alors j'ai décidé d'investir mon argent intelligemment en achetant un billet de tram pour rentrer à l'hôtel.
Dans le tram, y a plein d'autochtones.
A Bordeaux, les autochtones s'appellent les bordelais (sans déconner????).
Ils ont une ville qui pourrait être belle si il y pleuvait pas tout le temps...
Ils ont pas d'accent comme les toulousains, c'est décevant.
Leur spécialité aux bordelais, c'est les canelés...mais c'est très cher.
Heureusement, des canelés, on en trouve aussi dans les Hard Discount vosgiens à un prix tout à fait abordable:

(Je m'excuse d'avance si par hasard un bordelais passait sur ce blog et je l'imagine faire les mêmes bonds que je ferais devant une choucroute William Saurin)

Bref, je suis rentrée à l'hôtel et j'ai pris une dernière photo de mes pompes bousillées par la pluie qui ont eu la bonne idée de déteindre sur mes chaussettes, sur mes pieds et sur mon pantalon...Je crois qu'au fond, j'aime pas cette ville...

La légende

La légende veut que quand on a un truc important à affronter, on a toujours les pires merdes qui nous tombent sur le coin de la gueule.

La SNCF fait des grèves, comme ça, la semaine avant qu'on ait un train à prendre...et on sait jamais si ça va finir ou continuer.
On a toujours un gros boutons qui déboule sur le coin de la gueule.
Des cheveux blancs en pagaille et la frange qui n'en fini pas de pousser histoire de nous donner une gueule de lévrier afghan (et de nous couper du monde, caché derrière un rideau de tifs)

La légende veut que le matin même on ai envie de vomir, donc on déjeune pas et on passe la journée a avoir des vertiges.
La légende veut qu'on ait toujours son lacet qui pète au moment où on est en retard.
C'est toujours un truc indispensable qu'on a oublié de mettre dans sa valise et ce,même si on a fait une liste longtemps à l'avance.

Mais le dicton dit: "la chance souris aux audacieux"....

PS: si jamais par hasard, des croyants passent sur ce blog, vous pourriez pas bruler un cierge ou faire une petite prière pour moi?
D'avance, merci

Comme un lundi

Je me suis toujours pas remise de mon intervention de la nuit de samedi à dimanche que je rebosse ce soir déjà.
Bon, ensuite, je suis collée à l'accueil pendant 2 jours (demain et après demain quoi)...2 jours à finir à 19h ...et a avoir le téléphone qui sonne chez moi entre midi et 14h...
Sinon, aujourd'hui j'ai appris qu'un collègue me mate le cul pour essayer de deviner ce que je porte comme sous vêtements...
Oui, je travaille avec des poètes...(et oui, je porte une culotte)

Nan, mais là, j'en ai vraiment marre.
Tellement marre que j'ai pas envie de faire des belles phrases pour mettre sur mon blog.
J'ai même plus envie de faire des textes bien écrits, juste envie d'exprimer un raz le bol.

En plus, j'ai froid et j'ai faim...

A la fin de la semaine, je suis en vacances.
Si je suis encore vivante d'ici là.

Faut que je prépare mon entretien de mardi prochain et ça c'est pas gagné.
Cette semaine, un diner presque parfait, c'est à Bordeaux...
Pourvu que ce soit un signe.
petit Jésus, fais que je sois prise....

Bon, je vous laisse, j'ai 600 pages de ça:
à lire dans la semaine...
A raison de 9h/ jour au bureau, pendant 2 jours, si personne ne vient me faire chier (et que je ne fais pas ce pour quoi je suis payée bien entendu) c'est possible....

Même quand il pleut

Même quand il pleut, j'ai pas envie de bosser les week end.
Je préfèrerais regarder tomber la pluie en buvant du cacao derrière la fenêtre.
Me promener en amoureux sous un parapluie et faire les cons en sautant dans les flaques.
Regarder un film con à la télé, blottie sous la couette.
Grattouiller mon chat et l'engueuler parce qu'il perd ses poils.
Faire des gateaux.
Continuer de faire mes cartons que je déballerais je ne sais où, peut être dans une ville où y a du soleil.

Bosser le week end, ça devrait être interdit par la loi. Du moins pour moi.

Mai 68

C’est l’anniversaire des manifs, aussi appelées « évènements » et ça y est, on en entend parler partout. Plein de livres sont sortis sur le sujets, à la télé, à la radio impossible d’y échapper.
Du mai 68 à toutes les sauces.

Parait que sous les pavés, y a la plage.

Pour vous dire à quel point ça ne me parle pas, imaginez vous, pendant longtemps, j’ai cru que ceux qu’on appelait les « soixante-huitards » c’était les habitants du Haut-Rhin (68).
J’étais donc moi-même une soixante-huitarde.

Jusqu’au jour où j’ai remarqué qu’il y avait plus de soixante-huitards en Ardèche et en Lozère qu’à Mulhouse ou a Colmar.

J’ai donc tenté de percer le mystère de ce mois de mai de l’année 1968 en questionnant mes proches.
« En mai 68, y a eu des grèves, tout était bloqué partout ».
OK
Faut comprendre aussi qu’en 1968, ma mère avait 12 ans et mon père 15, et qu’à cette époque là, ils vivaient dans le Massif Central.

Si eux ne peuvent pas me renseigner il me reste les médias.
Existe-t-il moins objectif que les médias?

Apparemment, depuis que des étudiants ont jeté des pavés sur les CRS, la presse a plus de liberté en France.
Ok, je vois pas le rapport, mais si on veut, OK.
Le truc avec les manifs étudiantes c’est que c’es comme les grèves à la RATP ou à la SNCF. Y en a tellement qu’on en oublie leur revendications.
Vous savez que la 1ère manifs étudiante de l’Histoire, il parait que c’était pour soutenir l’indépendance des universités.
Aujourd’hui les étudiants manifestent contre.
Au fond, des étudiants qui manifestent, y a rien de bien révolutionnaire là dedans.

Y a aussi une histoire de révolution sexuelle.
J’ai cru comprendre grâce à un reportage d’Arte qu’avant la contraception tait interdite (et l’IVG encore plus).
La contraception interdite…
Comment expliquer à quel point cette notion de « contraception interdite » est irréelle pour moi,, ex ado de la génération capote.
C’est sans doute la faute à mai 68 alors si y a des filles qui se foutent à poil dans ma télé pour me vendre des yaourts..
Merci mai 68 quand je croise des filles de 10 ans avec le string qui dépasse du pantalon et qui ont pour idole Clara Morgan?
Merci avoir fait passer l’orgasme avant les sentiments.

J’essaye juste de comprendre comment on peux nous faire croire que des étudiants fils à papa et des ouvriers ont à ce point « changé le monde ».
Oui, pour moi, les étudiants sont des « fils à papa »…vous croyez qu’il y a beaucoup d’enfants de Smicards à la Sorbonne?

J’ai aussi lu, que ces évènements avait permis une hausse des salaires de 30%.
Je sais pas si c’est vrai.
On ne sais jamais ce qui est vrai.

A l’époque, ma mère avait 12 ans. Elle avait deux frères et une sœur. Seul mon grand père travaillait.
Il était mécanicien, ma grand-mère était mère au foyer.
Tous les étés, ils partaient en vacances à la mer .

Vous croyez que ça serait possible ça en 2008?

Demain, j'écris

...ou, ça fait déja une semaine que je dis ça, et les photos du chat sur le canap', ça va 5 minutes hein...

Je suis seule à la maison pour 5 LONGS JOURS sans ma moitié qui est partit quelque part dans les Hautes Alpes.
5 soirées avec le PC pour moi toute seule, le lit pour moi toute seule, la salle de bain pour moi toute seule...
Dieu que c'est chiant le vie de célibataire.

Donc, hier soir, sur mon PC pour moi toute seule, j'ai navigué sur internet, pendant de longues heures interminables. Rien à la télé, pas envie de lire, personne sur msn, la loose complète.

Le point positif, c'est que j'en ai profité pour customiser mon magnifique blog qui prenait la poussière.
Alors, voilà, j'ai dégotté un compteur de visites;
Le truc absolument inutile.

Accessoirement, je suis devenue et je le revendique, bloggeuse non influente.

Depuis hier, j'en suis donc à 7 visites...dont 3 (au moins) de moi, une (ou 2) de Audrey...ce qui nous fait 2 visiteurs anonymes...whaaaa
Je sens que ce compteur va vite m'obséder. Ce matin, c'est la 1ère chose que j'ai regardé en allumant l'ordi...
7 visites
Ma vie sociale virtuelle est plate.
Personne ne vient sur ce blog et personne ne commente.

En même temps, si j'avais de trucs à raconter, ça irait peut être mieux aussi...